The Day That Never Comes, l'un des titres du dernier album de Metallica m'a laissé KO à sa découverte entre autre par la prouesse intrumentale à écouter au-delà des 6 premières minutes du clip. 

Impression de vivre la renaissance d'un son rock originel, oublié. Le titre m'a rappelé aux compositions mélodiques et pénétrantes d'un rock qui ne s'entends plus qu'en marge (cible de niche) ou est édulcoré de pop (pour le rendre tout public). Qu'il s'agisse des groupes Scorpion, Guns n' Roses, Rolling Stones, ou Metallica, ils font partie des repères d'un rock rangé sur l'étagère : cultes et autres incontournables.

Lire aussi l'article du Monde sur le retour de Metallica à Arras.

[Des restes de veille] Le prétexte de ce billet est la découverte de la vidéo jointe que j'ai trouvé "génante", originale et engagée. Mélange inconfortable qui me pousse à l'échange, comme un moyen de thérapie ! Voici donc ce qu'elle m'inspire, et ce qu'elle peut illustrer d'une tendance à développer (?).

Du réchauffé pour introduire un contexte (adeptes du web 2.0, sautez ce paragraphe sans état d'âme !) Le web 2.0 a inscrit progressivement l'internaute dans un processus de création de contenus (publier), de valeurs (commenter), et maintenant de contestations (dénoncer). Ce n'est pas un constat nouveau, mais la démocratisation du montage à la maison, de la photo/ vidéo embarquée grâce aux nouveaux mobiles, du sms to web, de l'équipement massif des foyers en informatique, électronique et flux ADSL, contribuent à l'explosion des formats de contribution et des supports de publication en ligne.

L'illustration (le tout visuel) est au coeur des dispositifs de comm. et de partage du moment car elle fait appel au visuel, au rapide à identifier, au facile à lire, au ludique à appréhender. La prise de conscience des annonceurs pour les vidéos virales, les bannières, richmedia, design soigné vient de ce constat.

Revenons sur l'illustration. Satirique, provocatrice, décalée, crue, singlante, choquante, ne sont que quelques adjectifs employés pour décrire la liberté d'expression prise par l'illustration humoristique. Depuis bien longtemps l'époque se dessine et s'expose sur les couvertures de revues, de livres, dans les pages intérieures de journaux, etc... Nombreux sont ceux qui ont vu un jour, les lithographies et eaux fortes de Gustave Doré tel que Gargantua, satire d'une époque. L'illustration tient une place de choix dans la presse moderne, avec les dessins de Claude Serre et Cabu (Jean Cabus de son vrai nom). Ce dernier sévit dans la presse française depuis 1954 (dans l'Union de Reims). Il fait parti des dessinateurs humoristes qui se sont engagés sur la voie de l'expression sur le vif : l'illustration de presse. Conscient de la force de leur mine, ils agissent sans censure sur tous les sujets, et pour cela ils usent de provocation tel qu'ici.

Pour introduire le contenu qui suit, j'attire brièvement votre attention sur l'usage du "sexe", tant comme un moyen de dérision, de raccolage que d'un sujet sensible et embarassant de l'actualité, renforçant les traits les plus dramatiques de notre société.

Les plateformes vidéos grands publics (youtube, dailymotion, vimeo, etc...) voient apparaître la nouvelle génération d'utilisateurs, troublions de l'ordre établi. La vidéo devient support d'illustration mais aussi de dénonciation. J'ai entendu parlé il y a peu, d'un groupe inspiré des "Anti Pub"(disons communauté pour ce sujet orienté web) qui organise des "attentats" sur la notoriété d'une marque ou société. Ils utilisent les "appels" à commentaires faits sur les sites et blogs, ayant ainsi pour objectif de les influencer. C'est  tenter une prise de pouvoir sur l'opinion de communautés, réunient autour des produits et marques ! Ce phénomène rappelle l'importance de gérer sa communauté (Community Management).

Je vous laisse apprécier ou non la vidéo ci-dessous, exemple de l'émergence d'une expression vidéo libre, grand public, et assez "rude". Il reste à voir si ce type de vidéo ne sera pas finalement jugé "contenu illicite" par les sites en question, ses utilisateurs, voire les pouvoirs publics ! Je ne fais aucun parallèle ou jugement de valeur sur les travaux respectifs de Gustave Doré, Cabu, Claude Serre, ou cet internaute parmi les autres... Envie d'approfondir, Wikipédia est là : Claude Serre ; Jean Cabu ; Gustave Doré et son Gargantua.

Tous les jours, vous comme moi constatons la fermeture des commerces de proximité, et déplorons la désertification de nos centres villes et villages. Ce soir encore, en allant chercher mon fils à quelques rues de chez moi, je constate que dans le centre ville qui n'est pourtant pas grand, qu'une troisième banque vient de faire l'acquisition d'un local commercial (au rez de chaussée), ajouté aux deux logements (de particuliers) qui le surplombent, pour faire communiquer l'ensemble et ainsi bénéficier de 340 M2.

Que ferons-nous quand nos centres villes et villages seront occupés que par les banques, agences immobilières (en plein boom) et autres distributeurs automatiques (argent, nourriture, dvd...) ? Le fond immobilier de nos villes appartient désormais à quelques grandes sociétés qui se partagent le rôle de désertification de nos villes, et participent à en faire des zones passives. En constatant le désastre au plus près de chez moi, sur des quartiers il y a encore 3 ans animés, je comprend l'engouement des particuliers pour l'achat en ligne, la livraison à domicile, les site de rencontres en ligne (et ce site beta pour le moins original), la VOD, et quelque part confirme la tendance à l'individualisme*.

* Merci de ne voir aucun amalgame de ma part, avec le concept web du 2.0 de l'individu. 

La presse s'empare de sujets "prémédités" ou "de circonstances" pour l'été : "Changer de vie", " Tout réinventer". Alors que les lectures légères fleurissent sur les transats, mes derniers achats tels que Enjeux et L'Entreprise misent sur la prise de recul estivale pour mobiliser les âmes perdues, révoltés, en quête de challenges ou épuisées. La rentrée est un moment clé pour la famille (rentrée scolaire, mutation, activités sportives et culturelles...), et qui sait, elle pourrait être aussi le moment de la revendication pour "un mieux vivre" et voir souffler un vent de nouveaux défis à se fixer. Septembre connait aussi son lot de bonnes résolutions !

La presse, surferait-elle sur le vague à l'âme des français, qui ont traversé une année difficile et aborde un été timide (Paris - 14° ce matin).

 

Le super-héros le plus détesté au monde commence alors à réaliser qu'il n'est pas aussi insensible qu'il voudrait le faire croire... Lire le synopsis allociné

Un film de très haute volée
Au delà du fait que c'est un excellent rôle pour Will Smith, c'est sans nul doute un film hors norme. La réputation des super héros américains n'était plus à faire, et malgré tout ce film aborde le sujet avec un angle nouveau. C'est un portrait paradoxalement très humain, fait de moments mélant les émotions les plus torturés, vécus dans l'excès et le vice (l'alcool ici). Qui sont nos héros lorsqu'ils ne sont pas sur le toit de l'empire state building, suspendus au pont de brooklyn, ou encore dans un repère de l'armée américaine ?

Si la réponse vous intéresse, n'hésitez vraiment pas.