Plus que jamais avec notre rythme de vie et l'hyper-digitalisation que permet l'informatique et l'internet, nous sommes encouragés à maintenir un présence connectée de tous les instants. La pensée devant suivre.

Votre vie est hyper-connectée
Nous sommes nombreux à vivre les retours de vacances à crouler sous les mails, les tweets, les flux à rattraper. Le tri des mail fait, on distingue souvent 10 à 15% de "strictement" utiles. Nous sommes tous inquiets de voir 50 tweets non lus à peine l'écran quitté des yeux. Les technologies nous permettent l'accès aux informations mais pour autant, nous contraignent-elles à les vivre comme une pression ?

Faut-il essayer de tenir le rythme ?
Connectés depuis plus de 15 ans (le modem faisait un bruit de toaster) et hyperconnectés depuis les 5 à 7 dernières années, on développe plusieurs attitudes face à la charge numérique. Entre rejet et acceptation d'une mutation, nous trouvons une réponse cognitive ou logiciel. Les deux parfois. L'impact sur notre corps et notre mental est mesurable à notre volonté à nous adapter, comme nous le faisons depuis des millions d'années. Depuis l'aube du monde, nous puisons notre motivation dans la recherche de la vie, d'un premier confort pour survivre davantage, de sécurisation de nos groupes pour faire prospérer des civilisations et désormais nous établissons une nouvelle exigence dans les relations inter-personnelles et diverses. Allant vers une communiation permanente.

voici une introduction personnelle à la vidéo qui suit. Fadhila Brahimi y parle de "l'Humanité des technologies", de nos relations au numérique, de création, de ressentis... 

J'aurai pu développé une partie sur la déconnection. Phénomène en réaction, évoqué dans une étude conduite par HAVAS sur "les déconnectés". Le document est encore soumis à des débats dans lesquels je n'impliquerai pas mon post ce soir. La lire est votre liberté.

C'est triste, factuel et bref (l'article Le Monde). Roger Tallon était un designer français majeur qui distillait ses créations dans notre vie quotidienne entre autres par sa collaboration sur les projets TGV dans les années 70 puis sur la ligne 14 du métro parisien. Je ne connais pas son oeuvre dans sa totalité mais compte bien y remédier. Je savais qu'il avait beaucoup travaillé pour le développement de l'image du train et qu'il a signé une série de montres que j'aime beaucoup et trouve très intéressante dont vous voyez un exemple ci après.

Est-ce bien raisonnable de poser un titre de note aussi peu réécrit ?
C'est une formulation spontannée de mon esprit. La vidéo ci-dessous me rappelle à une sensation que je tente de modéliser en ce moment. Les devices personnels par leur petite taille et leur "simplicité" m'évoquent en quelque sorte une précarité ergonomique qui serait issue des nouvelles technologies. J'entends une précarité au sens pénurie d'espace, de confort, de naturel et non sociale (of course). Je me demande alors, si nous devons nous féliciter de lire une revue de référence sur iPhone, lire une oeuvre littéraire sur écran, un site de presse en mode "flux", ou encore jouer (pire apprendre) d'un instrument de musique sur un écran aussi tactile et intuitif soit-il ! La question se pose évidemment pour les plus petits devices que nous consommons. Les tablettes déjà, par leur format résolvent quelques précarités de lecture citées avant.

Les projets musicaux ou artistiques sur mobiles et tablettes sont souvent surprenant, d'une facture honnête et issue d'une démarche sincère, mais nous sommes en droit de nous interroger sur l'avenir d'une telle évolution. Nos enfants seront des virtuoses du clavier sur iPad sans avoir un jour demandé à encombrer le salon d'un piano ou à réquisitionner le garage pour leur groupe de rock. L'inconfort visuel des plus petits écrans, la complexité de prendre aisément à pleines mains des supports miniaturisés et d'autres sensations de notre "diminution physique" s'inscrivent dans les interrogations liées à l'émergence de l'ergonomie tactile "du bout des doigts" et non dans des doutes, ...

De l'aveu de tous, le tactile offre une expérience heureuse à ses utilisateurs. Au prix de quelle autre contorsion ?

Comment les journaux peuvent annoncer une rivalité entre ses deux postulants à la sortie musique de la semaine ? J'ai le sentiment après avoir écouter les deux albums, que la seule bataille qui se joue, est celle menée entre les journalistes et bloggeurs qui veulent sortir le papier le plus vendeur. Regardez moi ce soir qui me tente au jeu !

Pour ma part, je respecte et apprécie le travail de kayne West, mais ne peux pas en dire autant pour Booba. Comme il le dit lui même, "se sont les textes qui comptent". Sur ce point je le rejoins malheureusement.

Lire l'article de 20 minutes du 22-Nov.

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C'est sur internet aujourd'hui que toutes les joies, émotions, tranches de vie, personnalités et drames s'exposent. Désormais média de masse et d'influence, c'est en ligne que les contenus se créent, se développent au profit d'une diffusion qui semble exponentielle. Fini le tour de clé pour isoler l'objet ou le contenu "illcite". Sur Internet tout se trouve et tout s'exploite.

Si la toile est une extraordinaire source d'information, de point de contact et de lien social, elle est aussi une fosse aux lions sans éthique parfois. Le Colisée de Rome n'aurait pas été une pire arène où certains échanges sur les réseaux soiaux se nourissent d'injures, de moquerie et de malaises. Pour exemple, la pornographie, un certain banditisme et les violences (psychologique et physique) trouvent un nouvel élan dans l'interdit qu'Internet vient confondre.

En aucun cas je ne condamne ou me résoud à ce constat. Je prolonge une pensée qui nous occupe tous dans notre consommation ou notre observation du phénomène et de ses pratiques en évolution. Il y a peu, j'ai vu le reportage "I am the Media". Il rappelle toutes les opportunités extraordinaires que représentent ce média, mais aussi les risques qu'il fait prendre à un Homme encore primitif.

Le reportage ne m'a rien appris sur Internet et ses origines, mais il a eu le mérite de resituer des influences culturelles et sociologiques dans lesquelles Internet est passé, et nous conduit.

En quelques mots voici mes interpellations : #révolution_numérique #révolution_nombriliste #1984 #warhol #steve_jobs #personal_computer #après guerre #euphorie #beautiful_agony #narcissisme #burning man #thierry_herman #la_folie #le_corps_est_le_temple_de_l'être #se_googgle-iser #être_grand #vinton_cerf #24h_de_video_postées_par_minute_dans_le_monde #lol

Dans cette arène numérique, la loi du plus fort s'applique.
Lorsque l'on constate qu'il faut être beau, avoir une vie exaltante, une famille discrète, une ambition sans limite, un savoir et une expertise reconnue de sa communauté, une influence consumériste voire sociale pour les plus narcissiques. Quand on voit la violence de certains Bad buzz, la déviance de tweets sulfureux, la mise en lumière de "rivalités malsaines" ou encore l'instrumentalisation de la vulgarité, on s'interroge forcément sur le bien fondé de tout cela.

Le risque en vaut-il la chandelle ?
Combien de jeunes vont être brisé par leur impuissance à faire face aux enjeux de leur vie : être beau, ambitieux, hyper connecté, aimé de tous, performant. La question se prolonge sur la télévision, qui concurrencée par le tout accessible (Internet) doit elle-même sans cesse repousser ses limites. Les téléréalités caricatures les candidats au profit de "profils" auquel on peut s'ientifier (le punk, la romantique, l'ancien voyou, le pré-people...).

Pour conclure comme vous l'imaginez, je renouvelle mes voeux envers le digital pour ce qu'il peut nous apporter, créer de ludique et d'utile. Je conserve intacte ma passion et ma soif d'observer les évolutions futures, malgré une conscience en éveil. Pour cela, il faut assurer la persistance de son être, défendre son indépendance, rester intègre, respecter dans le réel, entre autres. Tout cela fait de moi l'Homme que nous sommes, avec le besoin de projeter nos pensées dans l'avenir, de construire nos désirs dans la durée, de nourrir nos ambitions personnelles et grégaires, d'évoluer tout en nous souciant au quotidien de profiter d'amour, de reconnaissance, de sensoriel et de liens réels.

Pour garder la maîtrise d'Internet et en assurer tous les bénéfices présents et futurs ; Pour toutes ces raisons technologiques, idéologiques et humaines, nous ne devons pas nous perdre dans le temps réel, les valeurs absolues, le tout binaire, la surenchère, un narcissisme totalitaire ...

PS : Marcher dans la rue, faire des enfants, aller au restaurant, divorcer, se remarier, agresser son voisin parait désormais plus simple que gérer sa e-reputation, être un candidat connecté attractif, appartenir à une communiauté et l'intéresser, se protéger (sur) ou disparaître de la toile, refaire sa vie numérique...