Je me suis pris au jeu depuis plusieurs mois des communautés autour de produits qui semblent "statutaires" pour le trentenaire que je suis. Ceux qui me ressemblent, m'inspirent. Je fais aujourd'hui un focus sur une marque qui remporte de nombreux suffrages par son univers qui fait "du bien".

Quand on travaille beaucoup, qui plus est dans un secteur en perpétuel évolution comme la communication digitale, il faut avoir un exsutoire. Il peut être une addiction aux jeux vidéo, au sport, à des moments forts, des voyages ou des objets chics, broc' ou funs. Qu'importe !

Comment ne pas être fan de l'univers de la gamme G-SHOCK de Casio mais surtout de ce que la marque "tisse" autour d'elle, par et pour la communauté G-People.

Ca marche parce que la marque a son fan ultime !
Il s'appelle Sjors et il tient un site total look dédié à sa passion et sa collection pour les G-Shocks.

Ca marche parce qu'ils sont sur Vimeo, la plateforme vidéo des contenus qualitatifs !

Ca marche parce que la marque s'associe et produit des contenus créatifs et sans complexes !

Ca marche parce que les trentenaires aime l'art (ou presque) !
Plus exactement ils aiment croire qu'il déniche des courants, des créations et des artistes encore peu connu. Il aimerait compter pour l'art comme ils aiment profiter de leur droit d'expression. Ils bloguent, tweetent sur le privé, le pro, l'intime... mais surtout il donne son avis.

Ca marche parce que c'est populaire comme une partie de pétanque l'été ou un verre de citronade sur le bord de la piscine !

La vidéo de carte résume une action de séduction adressée aux Digital Mums. C'est par la toile et pour les fourneaux de ces dames que Carte Noire a orchestré une campagne gourmande. Pas loin du film de marque intense et ultra-esthétique, découvrez maintenant la vidéo !

Les cibles de niches se multiplient à mesure que les nouvelles technologies entrent dans les foyers, les écoles, et les lieux publics. Carte Noire exploite et explique comme toucher la cible des mamans connectées. Il n'y pas plus impliqué qu'une mère, la presse féminine l'a compris, la publicité Tv l'a surexploité, le web s'engouffre. Subtil et ciblé, le web fait plus fort car il ne se contente pas de vendre, d'informer, il fait entrer les marques en fusion avec sa cible.

Les mamans connectées se réunissent en communautés puissantes et nombreuses pour organiser les sorties de vacances, mettre en commun leurs astuces alimentations des bébés, faire du tricot partagé ou encore constituer une encyclopédie du loisirs créatif pour tous âges.

Bref. Carte Noire a réfléchi comment capter sa cible à la fois dévouée et active. Internet rend les mamans actives, que dis-je sur-active. Elles bloguent, partagent des bons plans, achètent et vendent sur internet, font vivre leur premiers pas numériques à leurs enfants par les albums photo, imprimés, partagés, publiés sur des sites de concours du Bambin de l'année...

Connectée, oui. Active sutout !

Je viens de découvrir assez candide que facebook renferme des trésors érotiques et permet la publication d'oeuvres plus que suggestives.

Les publications de la page fan "Les plaisirs de Vénus Erotica" en sont les preuves charnues.

En effet, il y a quelques années déjà on m'avait parlé de ce réseau social comme d'un speeddating numérique débordant d'âmes solitaires et de coeurs à prendre. Je n'y ai pas cru voyant dans le même temps l'explosion d'une économie numérique de l'amour payant avec meetic et les autres sites. Encore récemment, je n'avais pas conscience que l'érotisme explicite voire la pornographie a droit de citer sur facebook. Transgression oblige, me voilà informé de la chose !

L'érotisme est un taboo pour beaucoup, une pudeur de chacun. Ici se mêle intimité et vie publique, fantasmes et amitiés chastes, muses dévêtues et familles. Notre société est impreignée de conventions, de fantasmes et de taboos qu'il convient de frôler de son âme de temps à autre. De là à abattre les cloisons, il n'y a qu'un pas que Facebook semble être en droit de franchir.

La transgression sexuelle est affaire de chacun, pourvu que les plus jeunes soient préservés dans leur libre arbitre de la découverte. Aussi je ne sais par quel miracle juridique (en France) des pages comme celle-ci existent et perdurent sur facebook.

Je vous laisse découvrir la page et le blog qui l'accompagne "Plaisirs Lubriques".

Quel immense plaisir de revoir Alfonso Ribeiro alias Calrton dans la série déjantée du Prince de Bel Air qui nous afait découvrir Will Smith. C'est un plaisir nostalgique, sentiment éphémère mais sincère comme quand vous trempez le doigt dans une confiture maison en vous disant que c'est la recette de votre mamie !

Ca fait du bien de se souvenir !

Un billet comme celui-ci est le prolongement d'une réflexion rarement d'une certitude. Il est peut-être maladroit, hésitant, exagérément personnel. Il est bien difficile d'engager ce billet, car je ne veux pas me "déverser" par le je néanmoins ces pensées sont les miennes, peut-être un peu les vôtres.

Lisez et faites vous une opinion.

Il me parait nécessaire de reprendre le contrôle de ce que j'appelle l'inspiration
Jusqu'à ce jour mon entourage, mes choix et mes réussites ont milité pour que je crois et suive mes inspirations. Cet croyance est même devenu un leitmotiv professionnel et relationnel.
- Inspire-moi, je serai séduit.
- Etre inspirant, pour intéresser voire convaincre.
Mais les années passent et je constate qu'en cherchant plus de quiétude, de maturité, je m'invite sur une voie malheureuse :être moins intuitif. Une opposition de style entre le jeune fougueux et le vieux sage, entre l'apprenant et le sachant, le challenger et celui qui est reconnu. Emettre un refus de maturité par crainte de perdre son inspiration consiste à considérer vaine la quête de savoirs, de réussites et donc de reconnaissance. Notre société ne nous prépare pas à renoncer à ce qui semblait le salut pour chacun. C'est convenu toutefois, je dois réhabiliter l'intuition, l'inspiration et les envies pour que ma maturité soit agile et affutée, et surtout pas source de passivité et de calme. Même si c'est aux yeux des autres, être plus candide ou vulnérable en apparence. Le bonheur est que cette dernière est souvent trompeuse.

Inspiré, j'accomplirai plus encore que je ne l'imagine encore ce soir.

Il me semble essentiel de réapprendre à être intime
"Etre soi-même" comme l'on dit est une chose difficile qui peut souffrir d'être orchestré en public. Je ne maîtrise pas suffisament les concepts de la psychologie exprimés par Freud mais je découvre que même si la conscience et la perception de "qui je suis" est "possible" par l'écoute de soi (appelons ça comme ça), je réalise que toutes mes démarches et actions ne sont pas en phase avec mes aspirations profondes. Etre entier, disponible et bienveillant "ne s'outille pas". Aussi si ce blog est un réel désir, si partager est une envie, j'ai eu tort de confondre lectorat et public. Celui qui me lit ici est libre de me contacter à tout moment, de se sentir proche des sujets que j'aborde, d'apprendre et de débattre, mais en aucun cas je ne dois attendre un retour. Les bloggeurs parmi lesquels j'ai grandi depuis 2005 n'ont pas tous suivi la même voie. Je pense me rendre compte que j'ai vogué vers les mauvaises espérances. Renvoyant pour certains un statut de "stars de la toile", il semblait nécessaire de profesionnaliser son rapport aux autres. Ce soir je réalise que je suis lu, qu'écrire m'est utile, et que cette rencontre "informelle" ne doit pas être prisonnière d'un dispositif numérique 2.0 aussi ludique soit-il. Aussi je veux vous rendre l'anonymat que je vous préfère. Ceux qui cherchent, trouveront mes autres lieux et sujets d'expression. Je ne me reconnais pas dans le devoir d'omniprésence de certains acteurs de la toile. La lecture est une liberté que certaines erreurs m'ont fait oublier. Dans quelques jours, je fermerai la page facebook de ce blog et poursuivrai de publier ici. Si nous devons être intimes, nous le serons en notre propre nom sur un réseau social ou ailleurs.

Le respect de sa propre intimité est nécessaire à la notion de "qui je suis".

J'espère reprendre la place du débutant et avoir sa chance programmée.
J'ai grandi à bon rythme et avec énergie tant dans ma vie personnelle que professionnelle. Je ne porte pas la Rolex de Jacques Segela mais j'ai acquis mes signes de richesse : je suis aimé, respecté, je partage des valeurs saines avec mes proches, partenaires, clients, soutenu par les collaborateurs de toutes mes vies, etc... Si j'ai obtenu cela, si chacun d'entre nous peut l'obtenir c'est à force de désir. Le débutant désire davantage que celui qui est arrivé au bout de sa trajectoire. Je veux revivre mes heures de croyances folles, réveiller le convaincu que je suis, et être inspirant toujours. La trentaine pourrait être un sujet (je vais sur 31), mais elle ne sera qu'une parenthèse. Je pense que j'ai de nouvelles choses à me prouver. J'aimerai ne jamais oublier que la chance du débutant est une réalité pour garder l'esprit créatif, prionier, vif... Jeune, on me disait : "La chance ne s'attend pas, elle se provoque".

Animé par le désir, je provoquerai la chance qui me fera réussir plus encore que je ne l'imagine encore ce soir.

Personne ne devrait avoir à renoncer au "vide" fait de solitude et de silence.
Il n'est pas rare que je réalise que ma vie ne me permet plus de vivre des moments de solitude et de silence. Il est nécessaire d'exister sur son lieu de travail, le soir venu femme et enfants sollicitent l'attention qui leur est légitime, la plupart des amis vous préfèrent festifs et souriants, seuls on s'accroche à nos mobiles, pc, consoles et réseaux sociaux... Les responsabilités et l'énergie sollicitées par la vie elle-même ont relayé le plus souvent mes insomnies prolifiques au rang de souvenirs. Et malgré les opportunités de moments de silence (ceux durant lesquels vous vous entendez penser, créer, dérouler un raisonnement libre), on s'inflige de lire nos mails, les posts, à rester alerte sur les bons plans de dernière minute, craignant sans cesse de louper un tweet ou de ne pas battre le record à notre jeu préféré... Et comble de l'ironie, plus les années passent plus je me sens obligé de toucher à tous les sujets comme si la politique, le référencement naturel, la faim dans le monde, les scandales sexuels, les lois sur le numérique, l'évolution du climat devaient être parmis mes spécialités. Dans tout cela quand nous retrouvons-nous face à nous même pour penser, créer, prendre du recul ?

J'accepte d'accueillir "le vide" comme la condition de réussite d'un présent et d'un avenir bien rempli.

En quelques paragraphes, je viens de me réconcilier avec mon inspiration première : écrire sur ce blog pour partager sans crainte de jugement, pour débattre et témoigner de questions que l'on se pose. En quelques minutes, j'ai également partagé le prémice d'actions et de renouveau. Rien d'austentatoire, malgré le déballage excessif de ce soir. Mon renouveau commence, de ne plus avoir ces mots coincés quelque part entre mon "moi" et mon "sur moi".

J'aime le doute qu'engendre la réflexion. Il annonce toujours des moments d'éveil et de découverte extraordinaire.