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Piloter sa transition digitale - Page 11

  • Quel chemin de l'agence à l'annonceur ?

    agence de communication,retour d'expériences,annonceurs,profil agence,communication,profil web,emploi,carrière,parcour professionnel,recrutement,ressources humaines,directeur de clientèles digital,responsable digitalQuand vous avez passé 10 années en agence et que vous y avez trouvé votre place, la question de l'annonceur n'est pas une évidence.

    Au détour des recherches de postes et de mises en relation spontanées, vous êtes finalement dans une démarche "progressiste" (évolution sociale : reconnaissance, rémunération...) pour aller de l'avant avec vos atouts. Et dans cette posture, rejoindre une nouvelle agence est une évidence. Vos compétences, votre méthodologie et votre expérience les intéressent.

    Alors comment vient-on à l'annonceur ? Les raisons sont diverses.

    • L'agence enrichie et structure un profil jusqu'à permettre de relever des challenges voire d'entreprendre. Entreprendre n'est pas forcément créer pour diriger. Cela consiste également à porter un produit, une business unit ou un projet à forte valeur ajoutée  (Start Up, filiale d'expertise, agence intégrée ...). Les profils d'agence veulent porter un projet avant tout.
    • La raison peut être une rupture de rythme. Non pas que l'agence soit fulgurante et l'annonceur lent. Ce serait une erreur et une insulte aux entreprises françaises. Le rythme n'est pas le même de mon expérience, principalement parce que l'annonceur appliquent encore un process décisionnel. En agence, chacun est responsabilisé et peut être un électron libre, de l'idée à la mise en place. Les process d'achat, de décisions projets sont bien plus structurés chez le premier (plus lents de fait). Et puis entre nous en agence, la tendance à la surcharge (parfois fictive) alimente l'impression d'urgence donc de rythme.
    • Le rejet de l'agence pour son fonctionnement, ses valeurs libérales et individualistes, son manque de sens peuvent être une raison parfois. Ce rejet peut conduire aux burn out, un changement volontaire de carrière mais ne permet pas un changement logique, serein et pérenne de trajectoire. C'est un mode défense, selon moi pas un désir ou une raison viable.
    • N'oublions l'attractivité des profils d'agence depuis plusieurs années. Les annonceurs ont compris l'importance de disposer en interne de ressources en communication traditionnelle ou digitale, et de surcroît issues d'agences. Ces profils trouvent grasse aux yeux des DRH.
    • Par une volonté de "prise de risque", du moins le souhait de remettre en perspective les acquis et ses modèles. La prise de risque est théorique plus que réelle. En effet, elle témoigne d'une étape de maturité du parcours professionnel. Ce n'est pas un saut dans le vide.
    • Il y a souvent non pas en raison principale mais en élément clé de contexte, le fait que les activités en agence vous amènent à constituer un réseau professionnel riche, varié et étendu rapidement.

    Ecartons les légendes urbaines : horaires light, vie de famille préservée, salaires astronomiques, moyens matériels et humains importants, prises de décisions faciles parce qu'à la source,...

    Comment savoir si vous êtes prêt pour quitter l'agence et rejoindre l'annonceur ?

    Il n'y a pas de contexte idéal et il est peu probable que vous vous leviez un matin avec cette certitude.

    Il y a une multitude de signaux utiles à lire comme les expériences et les compétences cumulées. Chez l'annonceur le travail est moins collectif qu'il peut l'être en agence. Il faut donc un bagage large et solide. Et vous êtes souvent en posture d'acheteur, ce n'est pas une fonction innées. Les attentes du marché de l'emploi sont clés également à prendre en compte. Depuis 5 ans, les profils d'agences semblent réellement chassés et durer en poste.  Votre personnalité et maturité sont aussi essentiel. La pression existe et semble très différente. En agence le client est à distance, chez l'annonceur, il est dans le bureau d'à côté. Il faut savoir composer pour durer et évoluer dans son poste. Pour ma part, ces points étant évalués et consolidés à mes yeux, je n'avais plus qu'à être réceptif. Pour m'y aider j'ai privilégié les rencontres professionnelles. Il y en a eu plusieurs mais deux ont été décisives.

    La première et la plus structurante a été avec un ex d'agence passé chez l'annonceur quelques années auparavant. Avoir un retour d'experience me paraît essentiel. J'ai donc pu profiter de toutes les réponses, alertes et confidences d'un professionnel issu des agences et en poste chez l'annonceur - identique à celui qui m'était proposé.

    La suivante s'est faite avec l'entreprise elle-même. Pourquoi je dis que c'est la suivante, parce que chez l'annonceur comme en agence, pour certains postes clés (oui je pense en avoir un :-) ) vous rencontrez une succession de personnes. La suivante et déterminante rencontre a été celle avec le dirigeant, celui qui porte la vision de l'entreprise, j'entends.

    Le cabinet de recrtuement, si il y en a un dans la mise en relation a aussi un rôle clé.

    En somme en peu rencontres clés, vous pouvez évaluer le challenge professionnel et élaborer un environnement optimum de prise de fonction sur la base de retours terrain.

    note perso : mon conseil, si vous avez une proposition d'agence et d'annonceur dans le même temps, prenez un vrai temps de recul au moment de la décision. Il est très tentant de comparer, mais c'est impossible. Quitter ce que vous connaissez paraitra toujours plus effrayant que saisir une opportunité nouvelle.

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  • Facebook monétise vos désirs - nouvelles fonctionnalités "conso"

    facebook,je veux, like, nouveautés, avis conso, affinitaire, fonctionnalité facebook, sarbacane, études consoEn recherche permanente de modèles rentables et rémunérateurs, Facebook lance en ce moment les boutons "je veux" et "collection" qui permettrait d'offrir aux marques partenaires une visibilité sur son réseau plus "business".


    Perso : "Collection" est un gadget selon moi, pour faire adhérer les utilisateurs à la mécanique auto-déclarative de ses désirs destinés à faciliter l'usage de Je veux... voué à une monétisation bien plus évidente aurpès des marques.


    Facebook souhaite monétiser une audience de fans, qui réagissent sur le ton du like à des produits. Le bouton "Je veux" fait penser à la Wishlist que l'on sait très attendu par les mobinautes et internautes dans l'univers des marques. Facebook est l'acteur idéal pour déployer la wishlist tant il est fondé sur des critères affinitaires. C'est un pas concret vers l'offre F-commerce propre à Facebook (et non pas que permise par facebook).


    Toutefois dans cette quête à la rentabilité de ses fonctionnalités, est-il bien conscient que ce n'est pas gagné ? Pendant quelques années il va pouvoir vendre à des partenaires, une valeur fictive "du cours" des fans. Mais très vite, les entreprises vont évaluer un vrai ROI du service rendu par Facebook. Jusque-là Facebook échappe pour beaucoup à des règles bassement ROIste. Facebook s'expose donc à la critique selon moi !


    De plus sur le marché français, Sarbacane vient de révéler une infographie sur l'usage du mail par le internautes français. On y découvre un chiffre qui ne doit pas rassurer Facebook, car seulement 8% des internautes français disent préférer les réseaux sociaux pour suivre l'activité d'une marque et ses offres contre 37,4% préférant le mail pour cela.


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    (Infographie Sarbacance complète au clic sur l'extrait ci dessus)


    Bref voyons ce que la fonctionnalité "Je veux" va apporter à l'iutilisateur et aux marques. Probablement qu'après plusieurs mois, les informations collectées serviront à faire des enquêtes d'opinion à grande échelle et surtout totalement objectives, puis nous utilisateurs, nous ignorerons que nous sommes "étudiés" pour nos like et nos voeux de consommation.


    Prochaine étape pour Facebook, devenir un Institut d'opinions et d'avis consommateurs mondial ?

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  • Le marché du véhicule électrique : curieux et joueur comme jamais

    Tout est séduisant dans le nouveau marché des véhicules électriques
    Qu'il s'agisse d'auto, de cycles ou de petits engins motorisés plus singuliers comme le sous marins électrique pour touristes, le marché du véhicule électrique est né d'un besoin humain, d'une éthique positive. Même si la cause peut nous apparaitre "anxiogène" comme la menace de la couche d'ozone, la fin de l'ère pétrole, le combat contre la pollution nécessaire.... il n'empêche que ce marché a su être pleinement engagé dans l'ergonomie, la "ludicité", la réappropriation des espaces urbains, des design inédits.

     

    Quoi de plus merveilleux qu'un marché qui s'invente chaque jour en rupture avec hier, et en prolongement des valeurs et besoins humains : urbain, cosmopolite, opensource, libre service, léger, maniable, ludique, réduit à l'essentiel, ouvert sur l'extérieur, plug and play, sobre en énergie (nul serait un pur fantasme).

     

     

    TWIZY ON THE ROCKS from L'Ecurie on Vimeo.

     

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    Si on est sérieux deux secondes. Le marché de l'électrique est une nécessité pour notre qualité de vie future, moins polluantes, plus maniables et petites pour des environnements hyper-urbains, des besoins en constante évolution... Mais ce sont les services périphériques aux véhicules qui feront ou pas gagner la bataille de l'électrique. On devra pouvoir faire l'aller à deux dans une citadine, revenir à 5 ou chargé de bagages. On devra pouvoir "échanger" sa batterie en cas de manque d'énergie (comme dans une course de relais), passer de cycliste à automobiliste. Tout cela parce que les usages évoluent et le rapport à la proprioté avec.

     

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    Sans développement de services performants et adaptés, il me semble que les contraintes liées à l'électrique (autonomie, coût, freins au changement ...) seront toujours plus importants que les bénéfices perçus comme "immatériels" bien qu'importants de notre santé, de notre qualité de vie et de la diminution de notre impact sur l'environnement.

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  • Youtube sort les chaînes originales en France

    youtube, orignial, chaine originale, youtube franceLes chaînes originales étaient lancées outre-atlantique il y a un an. Fort du succès de ses chaines thématiques réunissant la crême des publications, Youtube déploient le service sur la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni ces jours-ci. De nouveaux thèmes sont déjà attendus.


    Parmi lesquels le Divertissement avec VeryWatch, It’s Big, Taratata on Air, Rendez-vous à Paris, Humour avec FFSK, HuHa, Studio Bagel, Aufeminin la Tribu, Cuisine avec le frenchy Marmiton ou encore Let’s Cook, Santé avec Doctissimo Play, Actualités avec Euronews Knowledge et enfin Sport avec X-Treme Video.


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  • Et si les cols blancs n'étaient plus ceux que l'on croit ?

    Mais qui sont ceux que l'on appelle les "cols blancs" ?
    Les cols blancs est une expression dont le sens à évoluer avec le monde du travail. Initialement l'expression désignait les travailleurs du tertiaire (la bureaucratie). L'expression désigne désormais une "élite", faite d'hommes d'affaires et des bureaucrates de grande envergure. L'expression cols blancs est davantage "critique" qu'elle ne l'a été à sa création au début du XX siècle.

    col blanc, cols blancs, patrons, entreprise, économie, capitalisme, tertiaire, travail, travailleursComme de nombreuses expressions, c'est en revenant à leur sens premier que l'on décrypte les évolutions qui nous entourent. Ce billet pose quelques questions autour des cols blancs.

    Perso : Issus du secteur de la communication et des agences, je distinguerai tout de suite le col blanc à chemise immaculée et le col blanc polo Lacoste. L'un dirige l'entreprise par la finance et la stratégie, les autres (parce qu'ils sont plus nombreux que le premier) structurent et développent les activités opérationnelles de l'entreprise et son rayonnement professionnel.

    Ce billet est aussi le moyen de dénoncer une situation. Dans les entreprises, on perd toute notion de bon sens. Les cols blancs "élites" ternissent désormais l'image d'entreprises créées et portaient par les vrais cols blancs, travailleurs garant de la viabilité des entreprises, acteurs quotidiens d'un modèle tertiaire imaginé pour accompagner et dévleopper les industries dans des années de prospérité et des services, relais nécessaires du développement de nos sociétés.

    Il y a une crise de reconnaissance et d'incarnation du col blanc :

    • il y a les grands patrons d'un côté perçus de plus en plus comme des non-Hommes (perte du sens moral, création d'inégalités, gestionnaires plutôt que créateurs, plans sociaux, délocalisation, préférant la spéculation au plein emploi)
    • et de l'autre côté les travailleurs des bureaux, appelés cadres, agents de maitrise ou employés qui eux perdent le sens de leur action (pression financière, gestion quotidienne des paradoxes, perte de moyens et de ressources pour agir ...).


    Le travailleurs "col blanc" est là pour strucuturer une ou plusieurs activités et non l'initier. Vous constaterez dans de nombreux cas cette nuance. Les évolutions successives du tertiaire ont entrainé une multipication des couches dans l'entreprise faisant des cadres, des personnels encadrant et non plus décisionnaires. Que vous soyez cadre junior ou sénior, vous sentez une nécessité de faire valider vos intentions et de valider celle de vos subordonnés. C'est une régulation permanente du risque qui finit par ralentir l'entreprise. Les entreprises qui poursuivent leur croissance (opérationnelle) en opposition à la croissance financière (spéculation, capitalisation) sont souvent celles qui ont des modèles plus "permissifs" fondés sur l'initiative et le collaboratif. Dans ce dernier cas on ne change pas les hommes mais les méthodes qui régissent leur relation professionnelle. Les concepts, process et outils de l'entreprise 2.0 sont une réponse à la mise en oeuvre de modèles fondés sur l'initiative collective. Collaborer horizontalement là où le modèle vertical montre ses limites. L'initiative personnelle n'est pas une réponse tangible dans le développement pérenne et raisonné des entreprises mais collectivement, le modèle prend du sens. Les modèles collaboratifs se développent alors pour cadrer mais surtout encourager la création. Les marques dynamiques misent dessus et ainsi reconnaissent la valeurs de leurs travailleurs "cols blancs".

    Les cols blancs de XXI siècles (selon le sens initial) sont des travailleurs qui accompagnent le développement de la société.

    Les cadres d'aujourd'hui, crise économique aidant, ont franchis un nouveau pas vers la docilité. Rares sont les cadres qui créent de la valeur additionnelle à l'entreprise sans que celle-ci lui ai été commandé. L'initiative personnelle est compliquée par les étapes de validation plus nombreuses et désormais frileuses. Un cadre a de moins en moins l'occasion de faire remonter et développer une idée dans son temps de travail (45 à 60h/ sem pour être productif. Pour créer il faut aller au-delà). Dans le même temps, il est demandé au cadre de faire redescendre les tensions du marché. "Tu dois désigner le collaborateur dont tu penses le poste le moins nécessaire à ton service. Si nous devons alléger la masse salariale, nous aurons ainsi des réponses rapides" ou bien "Prévois  moins 20% de coût de fonctionnement pour ton service. 2013 va être difficile. tu ne voudrais pas que tout le service soit fermé en 2014 ?".

    L'expression "col blanc" pour vous, désigne-t-elle ceux qui font le sale boulot ? De quel sale boulot parlons-nous ? N'êtes vous pas intéressé comme moi par les expressions qui évoluent, qui perdent leur sens premier ? Les expressions et mots qui ressortent "perverties" dans Google. Aucun des premiers liens dans Google (hors wikipédia) ne parlent des cols blancs de la bonne manière (de sa vraie description).

    Autres témoignages de ces changements :

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