Stratégie multi-canal, pour des campagnes qui se mènent désormais de front offline et online.

Constat d'une évolution significative de l'affichage
L'affichage connaît une évolution sans précédent, dont les principes sont en partie hérités du marketing alternatifs et de l’internet. Les supports s'enrichissent et se relaient pour le bonheur des annonceurs, qui ainsi couvrent l'ensemble des publics visés qu'ils soient dans la rue, connectés au web, lecteurs de presse traditionnelle, citadins en ballade sur le parvis de la Défense (pas loin de 2000 sollicitations/jour), etc... Le Street marketing influence fortement l’affichage en l’intégrant aux dispositifs mais aussi en provoquant son évolution. Internet vient renforcer par ailleurs ses évolutions par des notions d’immersion et l’interactivité, devenues essentielles aux mécaniques mercantiles. Si les actions Guerilla et Street vont volontiers jusqu’au happening et l’installation, il est vrai aussi que le rapport aux supports 2D reste étroit. Il demeure le support traditionnel omniprésent dans les environnement urbains (forte audience et bon impact).

Faire d'un affichage publicitaire, un dispositif intéractif 
Parmi les évolutions majeures à noter, on trouve l’olfactif, le numérique, l’interaction du support avec le public. Cette affiche cache bien son jeu, prolongé de plus en plus d’un dispositif immédiatement lié à elle (mobilier urbain, appareillage électronique ou autre) à l’exemple de la campagne Die Hard 4 (relayé par une pure opé Street). On peut citer les affichages numériques, déportables sur mobile, olfactifs, interactifs ou alternatifs, etc... Il vise à inviter la cible à s'immerger. L'affichage provoque de l'interactivité au travers de principes divers souvent relayé par le web pour prolonger l’expérience (pas Promovacances, dommage). Pour ce qui est du dispositif urabain, soit l'affiche s'intègre au paysage (sorte de mimétisme), et là on pense aux fausses actions « Anti-pub » soit elle est spectaculaire et là j’ai une pensée pour l’opé « 4 fantastiques et le surfer d’argent ».

Quand la marque décide de confronter l'utilisateur à son quotidien, vu à la manière de ...
Dans les spot Tv, la tendance est à l'immersif à l'exemple de la récente campagne FNAC. Le principe est de promouvoir la marque pour ses effets positifs sur vous, ou votre vie (fondamentaux obligent : le bénéfice client/ la promesse). Vous êtes, ce que vous êtes grâce au produit (parce que vous le valez bien) ! Le spot Tv de la FNAC (making of), certes vu et revu depuis le temps, matérialise et rend lisible même l'évolution constatée de l'affichage ces dernières années, vers l'immersif. On invite le consommateur dans l'univers de la marque que celui-ci soit traité sur un ton onirique, technologique, ludique, décalé, ou fantastique.

la suite bientôt...

Une éthique de la consommation
Le consommateur est en permanence sollicité par de nouveaux produits et services. Certaines études estiment à plus de 2000 messages visuels à caractères promotionnels ou publicitaires rencontrés par un(e) parisien(ne) se déplaçant en transport en commun et lisant au moins une revue ou journal gratuits (qui s'arrachent) par jour. Tout cela prend en compte le seul chemin du lieu de tavail à son domicile (A/R of course). Il devient donc essentiel de lui proposer une lecture différente. Nous constatons que la stratégie de communication connaissent une mutation de fond, devenue incontournable et dictée par les attentes des consommateurs, et non celles des annonceurs. Parmi les tendances qui m'intéresse, il y a celle du consommateur-citoyen.

Consommateur-citoyen en deux mots
Un regain de moralité et de responsabilité accompagne l'achat. Les marketers l'ont compris et les marques exploitent cette tendance avec ou non la "franchise du débat". Le consommateur-citoyen intéresse ! Il est bon payeur. Il accepte par exemple, et trouve normal de payer l'eco participation sur les produits. Il prend conscience de l'impact de ses achats à travers des labels et appelations, comme celui du commerce équitable...Il paie plus cher pour une fabrication ou une exploitation des ressources qu'il pense plus sociale ou éthique...

Le conso-citoyens exige la qualité, revient à des valeurs sûres et des marques qui s’engagent pour lui.

Pour tout vous dire ce billet est dans les carton depuis un moment, faisait il y a encore 20 minutes dix lignes de plus et parlait du Design* comme d'un catalyseur des évolutions majeures de l'objet et de la perception de l'offre et la demande d'aujourd'hui. Le commerce en ligne repose par exemple sur l'alliage pertinent du fonctionnel et de l'esthétique appliqués au web (à développer ?). Et depuis les premières lignes, le Grenelle de l'environnement a fait parler de lui (l'espace de 2 semaine tout au moins) ! Le consommateur citoyen est désormais la cible à atteindre, mais ne risque-t-il pas de payer son "eco-participation" à la sauvegarde de principes citoyens ? Consommateur-payeur c'est un pléonasme, non ?

Allez, je jette ce billet en pâture ce soir...

*Récemment, je me suis replongé dans l'architecture du début du XXeme. La claque ! Je tenais mon concept, l'essence même du débat écologique et responsable du moment, plus frais, pertinent et arrogant que jamais. Je n'aurai pas trouvé mieux, perturbé par le bruit incessant des discours "eco-responbilisant" (simplement déculpabilisant pour la plupart).

Et en prime, le rappel d'un favoris de Ctoutcom. Le blog bagatelles en plus d'être porté par une femme pleine d'énergie et de créativité, recèle de cadeaux magiques et de surprises... Que de bons articles du quotidien de Mathilde, raconté à la "ma petite entreprise" (avec les pincées de folies, de galères et de franchise qui vont bien).

Ce matin, je découvre en plus de cela, un contenu qui m'interpelle. "Freeze" est un concept intéressant (voir directement la vidéo)pour toute organisation qui veut manifester sa présence et marqué un instant les esprits... Nouveau format de manifestation sociale, hapenning publicitaire, ou simple manifestation "d'un esprit malin", je vous invite à l'organiser prochainement avec vos collègues, amis, groupes facebook, communautés...

Les meilleurs d'entre nous sont bien souvent approchés par les marques, les sphères d'influences (club, groupe, associations, professionnels) les régies de pub parfois dans une stratégie de contenus rémunérés, ou bien encore propulsés dans des projets de co-création (blogs thématiques ou experts tenus à plusieurs).

Le serial blogueur s'adapte à tous les environnements de production de contenus, tant qu'il en partage le thème, l'expertise ou seulement de concept original. Il est apprécié pour son enthousiasme sans faille à partager, à nourir l'internautes, et à se confronter à la critique. Cette attitude lui vaut souvent de paraître imperturbable, serein. Il n'est surtout pas objectif mais rares sont ceux qui lui reprocheront, et bien au contraire.

Le serial blogueur, par les quelques caractéristiques que je viens de citer, et bien que conscient qu'elles ne sont pas ici exhaustives, font qu'il est un candidat idéal de la communication événementielle. Le serial blogueur est devenu le journaliste privilégié de nombreux internautes français. Parce que les moteurs affectionnent l'outil et ses principes, que les publications de qualité ne sont pas rares, que les blogueurs sont largement et naturellement "trier" (cote de crédibilité suivie en ligne = e-réputation) les marques, régies, groupes auraient bien tord de se priver de tels talents !

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