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  • La capacité de projection commune : un monde entre l'agence et l'annonceur

    J'entends qu'il faudrait à tout prix trouver des différences entre les deux entreprises. Tentons d'interpréter des passerelles, différences de point de vue, et ajustements de perception.


    NB: Si un jour vous êtes amenés à passer de l'agence à l'annonceur, il y a quelques "observations terrain" à connaître. Libre à vous de les accepter ou les faire évoluer parce qu'aucune situation ne se ressemble et que le temps qui passe est là pour ajuster le quotidien.

    Le monde de l'agence déforme la réalité. C'est important d'en être conscient très tôt.


    Une agence se doit d'être dans l'air du temps et avec une durée variable de réalisation de projet de 2 mois à 12 mois. Ce qui induit qu'elle est en anticipation de plusieurs mois sur les pratiques de communication. En ça l'agence n'est pas différente de l'entreprise cliente. Cette dernière a un devoir d'anticipation différent de l'agence ; elle doit anticiper son propre marché produit ou métier.


    Aussi les deux trajectoires paraissent isolées. La qualité essentielle d'un professionnel est de concilier ces deux environnements pour modéliser une "vision commune".   je suis convaincu que la capacité de migration de l'agence vers l'annonceur d'un profil tient en cette qualité à entendre et adapter la méthodologie et la vision (projection de votre expertise et de celle de votre entreprise).


    "Souvent en agence les profils "friment" de leur expertise propre et ignorent les injonctions marché du client". Manque d'empathie et d'écoute.


    On entend "mon client ne se rend pas compte de la pertinence de mon dispositif" ou "ils passent à côté d'une innovation. Il ne peut pas dire que je ne l'ai pas identifié et prévenu" ou "On va encore faire moyen parce que le client est frileux"


    Ce premier point m'amène naturellement à parler de conduite de changement et de méthodologie d'accompagnement à l'innovation. C'est essentiel et l'innovation tient parfois du détail. Dites à un client qui commercialise depuis 25 ans un produit blanc, qu'il doit saisir le marché de la personnalisation. C'est génial pour vous parce que dans les attentes, dans vos prez de planning strat. depuis des années. Mais le client devra être convaincu au delà du "génial, merci de cette révélation" parce qu'il devra revoir son process de fabrication, ses délais de fabrication, ses stocks, son marketing, son positionnement prix...

    La conduite d'un tel changement échappe aux compétences de nombreuses agences. Si vous avez su apporter des innovations à votre client, même légères à vos yeux, alors vous serez capable de progresser en agence et surtout chez l'annonceur.


    Chez ce dernier, on ne plébiscite pas les collaborateurs les plus créatifs mais ceux qui réalisent des projets créatifs. C'est donc le SAVOIR FAIRE qui importe. Normal ?! Contrairement aux ressources d'agences, l'entreprise possède des personnels à périmiètre défini (son marché, ses produits, ses moyens). L'employeur et vous-même avez un contrat moral pour aller au bout des chantiers engagés, qu'ils soient nécessaires ou innovants.


    note perso : Mon conseil est de savoir appréhender l'environnement de l'annonceur avec toute la mesure nécessaire de ses "traits" culturels, financiers, environnementaux tout en conservant le ressor créatif qu'il attend de vous. Etre rationnel et libre à la fois de proposer des ruptures, qui soient mises sous contrôle par votre expérience et abouties grâce à vos compétences.

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  • Plurality, une vision de plus dans les prospectives

    Découvrez une vidéo prospective qui se veut plus immersive que les scenarii habituels. Le storytelling est donc aussi l'arme secrète des technophiles et visionnaires pour évangéliser et partager un monde à porter de Data & Devices. Sur fond de course poursuite, vivez les technologies pervasives et augmentées tel que j'ai pu le partager depuis 2007 dans prospectives digitales et usages puis 2009 avec l'Ubimedia.

    Merci de François Verron (twitter/FrancoisVerron - son blog Strat'market place) de m'en avoir fait part lors d'un petit déj parisien.

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  • Quel chemin de l'agence à l'annonceur ?

    agence de communication,retour d'expériences,annonceurs,profil agence,communication,profil web,emploi,carrière,parcour professionnel,recrutement,ressources humaines,directeur de clientèles digital,responsable digitalQuand vous avez passé 10 années en agence et que vous y avez trouvé votre place, la question de l'annonceur n'est pas une évidence.

    Au détour des recherches de postes et de mises en relation spontanées, vous êtes finalement dans une démarche "progressiste" (évolution sociale : reconnaissance, rémunération...) pour aller de l'avant avec vos atouts. Et dans cette posture, rejoindre une nouvelle agence est une évidence. Vos compétences, votre méthodologie et votre expérience les intéressent.

    Alors comment vient-on à l'annonceur ? Les raisons sont diverses.

    • L'agence enrichie et structure un profil jusqu'à permettre de relever des challenges voire d'entreprendre. Entreprendre n'est pas forcément créer pour diriger. Cela consiste également à porter un produit, une business unit ou un projet à forte valeur ajoutée  (Start Up, filiale d'expertise, agence intégrée ...). Les profils d'agence veulent porter un projet avant tout.
    • La raison peut être une rupture de rythme. Non pas que l'agence soit fulgurante et l'annonceur lent. Ce serait une erreur et une insulte aux entreprises françaises. Le rythme n'est pas le même de mon expérience, principalement parce que l'annonceur appliquent encore un process décisionnel. En agence, chacun est responsabilisé et peut être un électron libre, de l'idée à la mise en place. Les process d'achat, de décisions projets sont bien plus structurés chez le premier (plus lents de fait). Et puis entre nous en agence, la tendance à la surcharge (parfois fictive) alimente l'impression d'urgence donc de rythme.
    • Le rejet de l'agence pour son fonctionnement, ses valeurs libérales et individualistes, son manque de sens peuvent être une raison parfois. Ce rejet peut conduire aux burn out, un changement volontaire de carrière mais ne permet pas un changement logique, serein et pérenne de trajectoire. C'est un mode défense, selon moi pas un désir ou une raison viable.
    • N'oublions l'attractivité des profils d'agence depuis plusieurs années. Les annonceurs ont compris l'importance de disposer en interne de ressources en communication traditionnelle ou digitale, et de surcroît issues d'agences. Ces profils trouvent grasse aux yeux des DRH.
    • Par une volonté de "prise de risque", du moins le souhait de remettre en perspective les acquis et ses modèles. La prise de risque est théorique plus que réelle. En effet, elle témoigne d'une étape de maturité du parcours professionnel. Ce n'est pas un saut dans le vide.
    • Il y a souvent non pas en raison principale mais en élément clé de contexte, le fait que les activités en agence vous amènent à constituer un réseau professionnel riche, varié et étendu rapidement.

    Ecartons les légendes urbaines : horaires light, vie de famille préservée, salaires astronomiques, moyens matériels et humains importants, prises de décisions faciles parce qu'à la source,...

    Comment savoir si vous êtes prêt pour quitter l'agence et rejoindre l'annonceur ?

    Il n'y a pas de contexte idéal et il est peu probable que vous vous leviez un matin avec cette certitude.

    Il y a une multitude de signaux utiles à lire comme les expériences et les compétences cumulées. Chez l'annonceur le travail est moins collectif qu'il peut l'être en agence. Il faut donc un bagage large et solide. Et vous êtes souvent en posture d'acheteur, ce n'est pas une fonction innées. Les attentes du marché de l'emploi sont clés également à prendre en compte. Depuis 5 ans, les profils d'agences semblent réellement chassés et durer en poste.  Votre personnalité et maturité sont aussi essentiel. La pression existe et semble très différente. En agence le client est à distance, chez l'annonceur, il est dans le bureau d'à côté. Il faut savoir composer pour durer et évoluer dans son poste. Pour ma part, ces points étant évalués et consolidés à mes yeux, je n'avais plus qu'à être réceptif. Pour m'y aider j'ai privilégié les rencontres professionnelles. Il y en a eu plusieurs mais deux ont été décisives.

    La première et la plus structurante a été avec un ex d'agence passé chez l'annonceur quelques années auparavant. Avoir un retour d'experience me paraît essentiel. J'ai donc pu profiter de toutes les réponses, alertes et confidences d'un professionnel issu des agences et en poste chez l'annonceur - identique à celui qui m'était proposé.

    La suivante s'est faite avec l'entreprise elle-même. Pourquoi je dis que c'est la suivante, parce que chez l'annonceur comme en agence, pour certains postes clés (oui je pense en avoir un :-) ) vous rencontrez une succession de personnes. La suivante et déterminante rencontre a été celle avec le dirigeant, celui qui porte la vision de l'entreprise, j'entends.

    Le cabinet de recrtuement, si il y en a un dans la mise en relation a aussi un rôle clé.

    En somme en peu rencontres clés, vous pouvez évaluer le challenge professionnel et élaborer un environnement optimum de prise de fonction sur la base de retours terrain.

    note perso : mon conseil, si vous avez une proposition d'agence et d'annonceur dans le même temps, prenez un vrai temps de recul au moment de la décision. Il est très tentant de comparer, mais c'est impossible. Quitter ce que vous connaissez paraitra toujours plus effrayant que saisir une opportunité nouvelle.

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  • Facebook monétise vos désirs - nouvelles fonctionnalités "conso"

    facebook,je veux, like, nouveautés, avis conso, affinitaire, fonctionnalité facebook, sarbacane, études consoEn recherche permanente de modèles rentables et rémunérateurs, Facebook lance en ce moment les boutons "je veux" et "collection" qui permettrait d'offrir aux marques partenaires une visibilité sur son réseau plus "business".


    Perso : "Collection" est un gadget selon moi, pour faire adhérer les utilisateurs à la mécanique auto-déclarative de ses désirs destinés à faciliter l'usage de Je veux... voué à une monétisation bien plus évidente aurpès des marques.


    Facebook souhaite monétiser une audience de fans, qui réagissent sur le ton du like à des produits. Le bouton "Je veux" fait penser à la Wishlist que l'on sait très attendu par les mobinautes et internautes dans l'univers des marques. Facebook est l'acteur idéal pour déployer la wishlist tant il est fondé sur des critères affinitaires. C'est un pas concret vers l'offre F-commerce propre à Facebook (et non pas que permise par facebook).


    Toutefois dans cette quête à la rentabilité de ses fonctionnalités, est-il bien conscient que ce n'est pas gagné ? Pendant quelques années il va pouvoir vendre à des partenaires, une valeur fictive "du cours" des fans. Mais très vite, les entreprises vont évaluer un vrai ROI du service rendu par Facebook. Jusque-là Facebook échappe pour beaucoup à des règles bassement ROIste. Facebook s'expose donc à la critique selon moi !


    De plus sur le marché français, Sarbacane vient de révéler une infographie sur l'usage du mail par le internautes français. On y découvre un chiffre qui ne doit pas rassurer Facebook, car seulement 8% des internautes français disent préférer les réseaux sociaux pour suivre l'activité d'une marque et ses offres contre 37,4% préférant le mail pour cela.


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    (Infographie Sarbacance complète au clic sur l'extrait ci dessus)


    Bref voyons ce que la fonctionnalité "Je veux" va apporter à l'iutilisateur et aux marques. Probablement qu'après plusieurs mois, les informations collectées serviront à faire des enquêtes d'opinion à grande échelle et surtout totalement objectives, puis nous utilisateurs, nous ignorerons que nous sommes "étudiés" pour nos like et nos voeux de consommation.


    Prochaine étape pour Facebook, devenir un Institut d'opinions et d'avis consommateurs mondial ?

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  • Le marché du véhicule électrique : curieux et joueur comme jamais

    Tout est séduisant dans le nouveau marché des véhicules électriques
    Qu'il s'agisse d'auto, de cycles ou de petits engins motorisés plus singuliers comme le sous marins électrique pour touristes, le marché du véhicule électrique est né d'un besoin humain, d'une éthique positive. Même si la cause peut nous apparaitre "anxiogène" comme la menace de la couche d'ozone, la fin de l'ère pétrole, le combat contre la pollution nécessaire.... il n'empêche que ce marché a su être pleinement engagé dans l'ergonomie, la "ludicité", la réappropriation des espaces urbains, des design inédits.

     

    Quoi de plus merveilleux qu'un marché qui s'invente chaque jour en rupture avec hier, et en prolongement des valeurs et besoins humains : urbain, cosmopolite, opensource, libre service, léger, maniable, ludique, réduit à l'essentiel, ouvert sur l'extérieur, plug and play, sobre en énergie (nul serait un pur fantasme).

     

     

    TWIZY ON THE ROCKS from L'Ecurie on Vimeo.

     

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    Si on est sérieux deux secondes. Le marché de l'électrique est une nécessité pour notre qualité de vie future, moins polluantes, plus maniables et petites pour des environnements hyper-urbains, des besoins en constante évolution... Mais ce sont les services périphériques aux véhicules qui feront ou pas gagner la bataille de l'électrique. On devra pouvoir faire l'aller à deux dans une citadine, revenir à 5 ou chargé de bagages. On devra pouvoir "échanger" sa batterie en cas de manque d'énergie (comme dans une course de relais), passer de cycliste à automobiliste. Tout cela parce que les usages évoluent et le rapport à la proprioté avec.

     

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    Sans développement de services performants et adaptés, il me semble que les contraintes liées à l'électrique (autonomie, coût, freins au changement ...) seront toujours plus importants que les bénéfices perçus comme "immatériels" bien qu'importants de notre santé, de notre qualité de vie et de la diminution de notre impact sur l'environnement.

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