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marketing de soi

  • Quand l'individu, crée ou devient une marque

    acdb745c80518849f4ac66636355f1b6.jpgL'identité numérique est devenue un enjeu important pour les acteurs de l'internet, et par conséquent fruit de stratégies habiles. Qu'il s'agisse de marques, d'individus ou d'organisations diverses, le phénomène est en pleine explosion. Les outils de "fichage" numérique et de levier de visibilité se multiplient au travers des réseaux sociaux, des plateformes communautaires, des espaces et agrégateurs individuels, ainsi que des sites Perso & Pro.

    Un choix se pose aux internautes dont la stratégie est d'être vu et reconnu. Il est posssible, et on le constate aujoud'hui, de créer ou de devenir une marque.

    Créer une marque ?
    C'est décider de créer un nom spécifique à ses activités online, sorte de pseudonyme qui serait en plus d'un "identifiant", un relais de valeurs, à l'image d'une marque commerciale. Le nom de domaine est souvent la première manifestation de la "marque individuelle" sur le web, mais elle peut être plus simple, et n'être que le nom du blog, forum ou site. Cette option nécessite de prévoir le phénomène dans son ensemble : valeurs à transmettre, objectifs, cibles, ton, etc... On remarque que ces stratégies ne sont pas le fruit d'une première présence sur Internet, pour les internautes créateurs de marques. En effet, la conscience de l'identité numérique comme stratégie et de la e-reputation, nécessite de la maturité.

    Devenir une marque ?
    Le phénomène semble plus empirique, être le prolongement d'une existence passée sous son propre nom. Devenir une marque, c'est le fait qu'une personne soit reconnue et dont l'identité est pérenne sur Internet sous son vrai nom. Des exemples de réussites sous son nom sont entre autres ceux de Fred Cavazza ou encore Bertrand Duperrin, qui se sont créés une e-reputation sur leur vrai nom, et qui aujourd'hui sont devenu une marque (reconnaissance importante).
    La marque est alors associée au nom de l'internaute lui-même, aisément reconnu comme expert, leader d'opinion, relais influent. 

    Pourquoi faire le choix de créer ou de devenir une marque ?
    On peut imaginer que devenir une marque n'est pas un choix mais une reconnaissance de la communauté, hors c'est bien plus complexe. Si la notoriété peut arriver soudainement et ne pas permettre à l'auteur d'un blog ou un expert de revoir/adapter sa stratégie d'identité numérique, on peut également imaginer que ce n'est pas le moyen mais la fin qui guide son choix. Etre visible en tant que personne civile est un atout non négligeable pour un usage professionnel par les blogs emplois (être recruté) ou bien les blogs experts (être reconnu). Néanmoins, l'exercice de la marque "indépendante" et non individuelle permet de maîtriser "les temps" de celle-ci comme on gère une entreprise ou un produit. La marque peut alors évoluer (suivre le cycle de vie d'un produit), monétiser ses contenus, créer des partenariats et "échanges" ou bien encore disparaître plus légitimement et sans conséquence sur la personne.


    Quelles sont vos retours d'expérience, ou états de réflexion à ce sujet ?
    Ctoutcom, une nouvelle marque ou stephane Thorel, telle sera la question...

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  • Identité numérique et virtualisation de l'individu physique ou moral.

    Je constate, du moins ressens (ceci n'engagera que moi) un risque croissant de vulgarisation et de banalisation de l'identité numérique, pour lequel la FING rappelle les risques et met en garde contre ce qu'elle a appelé "l'inconscience de l'internaute".

    A titre collectif : abandon de son identité au "potentiel obscur" de l'internet !
    En effet, les outils se multiplient, s'initient par beaucoup et s'oublient parfois aussi vite. Nous devons faire un tri dans les outils en lignes que nous initions et ensuite que nous alimentons, car nous ne pouvons pas tout suivre (tenter de maîtriser). Que deviennent les infos, que nous n'avons pas moyen de supprimer, ni même de savoir comment et par qui elles seront accessibles et à quelles fins. Il est important que nous en soyons conscients : Nos informations numériques qu'elles soient personnelles ou professionelles, nous échappent sur le réseau devenu trop complexe pour être maîtrisé.

    Dois-je créer une identité propre à ma démarche numérique ? Un précédent article tentait d'aborder cette question en soulevant le choix possible entre communiquer sur son identité civile ou via un pseudonyme. Les outils évoluent si rapidement et les informations mises en lignes seraient "indélibiles". Il semble qu'il soit possible aujourd'hui de mettre en oeuvre des moteurs si puissants, qu'ils seraient capables de remonter toutes les sources de près ou de loin liés à une personne, une société ou un antité (on a parlé d'un projet américain : "SPOKE"). Les moteurs auraient donc la capacité de tout retrouver et de tout associer (à tort ou à raison). Chaque information donnée sur le web, ne sera pas perdue pour tous !!!

    16920ef13186cf6cb555cfc847f900ca.pngEt à titre individuel : Gadgétisation et vulgarisation de soi ?
    La banalisation de l'identitié personnelle est un risque moindre si l'on considère que chacun est libre d'utiliser son image comme il  l'entend. Mais l'internaute est-il bien informé des conséquences possibles ? Il peut (malgré lui) par une utilisation "gadget" de son identité, se voir coller une étiquette. Si aujourd'hui, nous n'avons pas un recul nécessaire sur tous les outils de réseautages, et autres moyens qui participent à l'identité numérique, on imagine aisément que l'utilisation abusée ou "trop éphémère" d'outils, pourraient entrainer des conséquences négatives. Quand je dis cela, je considère aussi son inverse. Il faut savoir être le premier à prendre une vague (mais ne pas être le dernier à se rendre compte quant elle meurt = profiter le temps nécessaire de l'engouement voire de la notoriété). Seconde life est un exemple que j'utiliserai volontier pour illustrer l'extraordinaire effet de notoriété dont les premiers bénéficient encore aujourd'hui, mais aussi du manque de recul sur les effets à long terme sur l'image des personnes et sociétés qui ont initiés cette univers virtuel et les retombées réelles. Les avatars sont un exemple de "gadgets identitaires" dont je me méfie. Il donne une idée imprécise de l'individu, et donne accès à des valeurs ou des références pas toujours "neutres" (c'est un risque couru par l'internaute).

    Sur le web, on peut être Fun (on croit souvent devoir l'être), nous tentons et ratons des choses, à priori sans conséquence... mais il y a la mémoire du web ! Le numérique donne l'impression que l'on peut tout dire, de toutes les manières et sous couvert d'une identité, que l'on ne matérialise pas finalement (elle me représente mais elle n'est pas moi = on parle de profil et non d'identité, d'identifiant plutôt que de nom / importance du wording dans la psychologie de l'internautes... on en reparlera). Il faut rester humble, fidèle à soi même et savoir "cloisonner" ses activités et discours (pro et personnel par exemple) afin de conserver à la fois sa liberté de ton, et le contrôle de son identité.

    As tu une stratégie ou un recul que tu juges suffisant sur la maîtrise de ton identité ? Quelles expériences et quels moyens possèdes-tu ? Quelles limites te fixes-tu ?

    Annonceurs et prescripteurs,
    Rapprochez-vous de votre agence e-business pour mesurer et connaître les
    opportunités de l'identité numérique et l'analyse de son contexte...

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  • Ce que vous ne savez pas sur moi !

    Plus q'une tendance, il semble que ce soit devenu un incontournable... Nombreux sont les bloggueurs qui ont instaurés le traditionnel post : 5 nouvelles choses que vous ne savez pas sur moi !

    L'internet, et plus encore la bloggosphère est un sanctuaire du savoir et du faire savoir, alors en réaction peut-être, ces internautes proposent de vous interpeler sur ce que vous ne savez pas et ainsi fidéliser un lectorat impliqué voire tenté d'une forme de voyeurisme*.

    Que va-t-il(elle) nous avouer la semaine prochaine ???

    Quelques exemples :
    http://blog.ronez.net/?p=509
    http://www.nayezpaspeur.ca/blog/2007/01/cinq_choses_que_vous_ne_savez_pas_s.html
    http://www.bagatelles.fr/blog/index.php/?2006/12/27/942-five-naughty-things-you-didn-t-know-about-me

    * Il faut bien être conscient qu'une part importante du lectorat présent sur la toile est conposé des voyeurs plus que d'acteurs du réseau. 

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