Ce n'est pas un sujet tout jeune, mais il parait nécessaire de toujours rappeler les enjeux du 2.0 (leur réalité) et accompagner des "mutations" encore timides. J'observe dans le cadre de mes missions que les grandes entreprises sont conscientes de l'issue inéluctable de leur "devenir 2.0". Les usages en entreprises ont évolués déjà, tout comme leurs relations avec les publics, usagers, clients.

Pourtant encore une minorité d'entres-elles franchissent le pas du tout 2.0. Après tout, sait-on ce qu'est le tout 2.0 pour une entreprises ? Quels bénéfices réels ? En attendant des réponses peut-être, les pionnières passent les applicatifs métiers en extranet, leur bureautique et messagerie sur Google enterprises (on peut parler de la Suite Google), et ajoutent des flux web à l'intranet. Mais finalement le Web 2.0 en entreprise reste souvent partiel pour ne pas dire opportuniste, voire qu'un rendu visuel ou un concept porté par des initiatives laissées en béta finalement (difficulté "culturelle" des directions à faire d'une idée, une vision d'entreprise/ pbl de génération) !

Il est donc encore essentiel de sensibiliser les entreprises aux nouveaux usages, entre autres issus du web 2.0.

Concernant la e-reputation, c'est la pertinence de l'entreprise qui est au coeur de ces enjeux. La première dégradation constaté est sur l'image perçue et progressivement c'est l'image "réelle" de l'entreprise qui souffre du manque de pertinence de sa présence en ligne. On s'est tous déjà dit surpris par une image véhiculée de son entreprise, avant de s'intéroger sur le fondement de cette critique ou info. Et peu à peu, on lit notre environnement par le prisme de cette fameuse image perçue et oui, on finit par lui donner raison. C'est le fruit du déplacement sur la toile d'un phénomène également bien connu : "Michel qui crache sur les pratiques de notre boîte depuis des semaines, et qui finit par me convaincre que je suis moi aussi mécontent".

Pour ce qui est du gain de performance RH, à puiser dans les outils et viviers internet, il n'y a aucune plaidoirie à ajouter.
Voici donc la présentation, issue du billet éclairant et éclairé de Jean François RUIZ.

La charte éditoriale d'un site internet comprend la description de l'ensemble des éléments d'information et constitue le document de référence pour le maintien de la qualité et de l'identité propre au site. Elle est également garante par extension du sérieux éditorial.

Je me permets de faire un focus sur deux exemples (vu aujourd'hui)
de dérives pour l'illustrer :

1. Dérive éditoriale dûe à une manque probable de vigilance sur la rubrique ou la catégorie choisie (La prostitution étudiantes n'aurait pas dû se trouver dans la rubrique Plaisir).
2. Dégradation de la qualité générale du site dûe à priori à une absence de charte de contribution (gestion de l'icono : taille, définition, sources utilisées, etc..).

Associer les idées, mixer les technologies
MOTION & EMOTION

Nous avons l'occasion d'observer dans les nouveaux usages grands publics les concepts d'hyper-connectivité et de mobilité grâce à l'internet mobile, la 3G et tous les matériels connectés. Ford a annoncé la connectivité de ses véhicules pour en augmenter le pouvoir de communication, et de personnalisation. C'est dans cette époque que Peugeot affirme sa vision par le lancement de sa nouvelle identité, et consacre deux rubriques "décisives" sur son site, à la connectivité et la mobilité (nommée mouvement) ! Au delà de l'approche sécurité qui met en oeuvre une communication automatisée et impersonnelle, la vidéo ci-dessus annonce encore prudemment, une nouvelle manière de vivre la zone urbaine et périphérique, au bénéfice de communautés fédérées autour de contenus, de styles de vie, d'usages de la mobilité (activité nomade évoquée dans le film)...

L'automobile se réinvente, à l'image du téléviseur qui s'annonce en 3D pour ce printemps (CES2010 - Panasonic).

Le site est lui-même hyper-connecté aux réseaux sociaux, preuve d'une évolution culturelle importante déjà en marche depuis plusieurs années, se jouant de la méfiance intrinsèque au monde de l'industrie automobile et l'ouverture toujours plus revendiquée par les nouvelles technologies. "bonne pratique, bravo !"

Utiliser la réalité augmentée dans le cadre de la communication et la promotion de produits a été un des premiers tests pour le marché grand public. Si je n'ai jamais douté de l'intérêt que les marques ont pour la RA, je suis satisfait d'observer que celle-ci participe à accompagner un autre phénomène issu du personal branding, et qui consiste en la création d'une identité numérique propre à un produit. C'est la possibilité pour le consommateur de rester connecté au lifestyle du produit (la clé nécessaire est le produit lui-même), et l'opportunité de développer l'affect et promovoir des valeurs pour l'annonceur.

Ainsi, la RA participe au développement du principe de storytelling des marques "imposé" par le développement des usages 2.0.

Ici, le procédé de réalité augmentée fait parti intégrante du produit et non pas des supports de communication qui l'accompagnent. Le marqueur de RA se trouve sur la languette de la chaussure, ce qui "installe" le message de la marque dans le temps (comme une recommandation de lavage ou la taille sur l'étiquette).

Il semble que la chaussure et le site seront lancés au mois de Février prochain et devraient aussi accueillir dans le mois suivants 3 jeux fonctionnant avec la réalité augmentée. via http://leblog.wcie.fr/leblog/

Une technologie et des usages encore incertains.
Alors que les applications de réalité augmentée commencent à se dévoiler auprès du grand public par avec des livres pour enfants à vocation pédagogique notamment, le monde de l'entreprise est encore très partagé. Ainsi, plus de la moitié des répondants estiment que la réalité augmentée est encore trop immature pour présenter un quelconque intérêt à l'heure actuelle. Plus précisément, un tiers des sondés jugent que la technologie est encore trop récente tandis que plus du quart ne pensent pas qu'elle puisse trouver un débouché à valeur ajoutée en entreprise. Pour autant, un peu plus de 40% des répondants annoncent que la réalité augmentée constitue une opportunité intéressante pour l'entreprise. Le chemin vers un usage professionnel de la réalité augmentée est encore loin.