Initiative innovante du gouvernement mexicain qui pour enrayer le phénomène de gangs et autres règlements de compte, propose de recycler les armes de ses citoyens. Le principe est simple. Le gouvernement a lancé une communication nationale, invitant les mexicains a remettre leurs armes contre de l'argent, des consoles de jeu ou des ordinateurs.

De très bons résultats sont déjà enregistrés, car contre 70 PC, 10 consoles, et quelques dizaines de millers d'euros de mémoire les mexicains ont renoncés à leurs armes. C'est une initiative inédite car au delà d'une collecte nationale, le gouvernement s'engage ensuite dans un programme concret de "disparition des armes" en recyclant les matériaux ainsi réunis pour fabriquer des outils de jardin. Cette idée sort tout droit de l'esprit d'un artiste.

Je trouve ça génial dans le fond et la forme. Pour une fois que les armes disparaissent du circuit officiel sans pour autant surgir dans un conflit africain ou en banlieue new-yorkaise. Le projet est concret et assez poétique, non ?

Faites du jardin, pas la guerre !

Illustration ci-dessus du "recyclage" d'armes par Philippe Stark (Duchamps verrait ça !).

Dispositif alternatif intéressant et à creuser. Non ?

Petit coup de pub pour la sortie du nouveau site Monster, mais aussi et surtout pour une fidèle lectrice et amie ! Je vous invite à accèder au site dès maintenant et parcourir le didacticiel en page d'accueil, proposé par Vanina, elle-même.

La grogne du jour : Je ne pense pas vous surprendre si j'évoque une crise. Si elle est financière pour certain, elle est à mon niveau menaçante certe, mais surtout "ambiante" et joue sur le contexte humain au bureau, et ailleurs. Malgré la réalité de la crise, et la complexité de la période actuelle (suspicions, inquiétudes, pertes réelles, pressions diverses...) je n'arrive pas à me résoudre que la communication des entreprises devienne "curative". J'entends pas là que certaines communications internes et externe m'apparaît en ce moment à contre emploi (tardives ou inadaptées) et prennent alors un rôle "réparateur" qui met les entreprises en position de justification, d'explication, de manipulation voire de se confondre en excuses. Il faut vraiment prendre les choses avec entrain et énergie, plus encore en cette période où me semble-t-il, les actifs et optimistes (sorte d'esprit entreprenarial ?) feront leur jeu hors des perturbations. A titre personnel, je pense qu'il serai déjà une belle victoire pour chacun d'être persuadé que la crise nous permettra plus d'implication, de solidarité, de créativité... Revenons à l'essentiel !