Ca$h, vu cette semaine
Le film de ce jeudi soir a été : Ca$h.
Le synopsys selon allocine :
Un arnaqueur évite les agressifs. Et encore plus les agressifs armés. Solal a oublié cette règle. Résultat, il est mort, assassiné par un mauvais perdant. L'affaire aurait dû en rester là. Mais Solal a un frère : Cash. Et Cash a décidé de le venger. A sa manière. En élaborant une arnaque de haut vol.
Toutefois, l'adversaire est sur ses gardes. Et Cash et ses amis se sont peut-être attaqués à plus fort qu'eux... Dans ce genre d'opération, les alliances se font et se défont, les complices sont parfois des traîtres et les traîtres des complices. A la fin, une seule chose compte : qui est le pigeon ?
Mon avis sur le film :
Si j'ai failli décroché au 3/4 du film regrètant l'absence d'une scène d'action comme une ponctuation au film, c'est bien que j'avais oublié que je regardais Ca$h et non un nouvel opus de Bond 007. En dehors de cette méprise rapidement analysée, j'ai pris un grand plaisir à voir nos acteurs livrer un scénario bien ficelé (sans voir une seconde, les ficelles de l'intrigue), avec un réel sens de l'intrigue et du complot. Ce n'est pas dans les rebondissements farfelus que le film trouvent son rythme, mais bien dans l'attachement et l'accompagnement de chaque personage. Je me suis senti proche de chacun d'eux à un moment, pensant peut-être à tort avoir trouvé le pigeon et découvert le rôle des autres.
Le vrai petit plus :
Je pense que le bonus de ce film résulte d'un glamour parfait et d'une qualité de jeu à la française. Je me suis totalement laissé emmener par Jean Dujardin, le plus gentleman de nos dandis dans ce film, et par le glamour d'actrices à la fois naturelles et fatales, de décors bien de chez nous, mais au style toujours juste (fini les repères de voyous à la " chez dédé").
Il n'y pas à dire, quand les films français se la joue classe, ça le fait !
Je recommande ce film à tous ceux qui souhaitent passer un moment glamour, "léger" et intriguant. Ici l'intrigue est un jeu, pas une sombre histoire. allez au ciné.