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Crise économique & Lean

equilibre_parfait.jpgComme j'ai déjà eu l'occasion de le dire, la crise bien que réelle et anxiogène, constitue une opportunité de nous poser "les bonnes questions". Je constate déjà depuis début 2009, que la crise aide à prioriser ses pensées et actions. Le lean management est un ensemble de principes d'optimisation des coûts (diminuer les dépenses, pertes) et des pratiques (encourager l'implication humaine)...

A titre perso par exemple, j'ai fait le choix draconien de me débarasser des grognes accumulées fin 2008, pour repartir motivé et regonflé à l'assaut de la nouvelle année. Je me suis donné 2 mois pour organiser mes actions et murir certains projets à concrétiser en 2009. Le résultat est sans appel. Je me sens optimiste, courageux, déterminé, constructif et infiniment collaboratif... Bref, là n'est pas le propos...

Face à la crise les entreprises se réorganisent. Je ne parlerai pas des licenciements que je déplore, mais des réorganisations internes. Forcées d'être plus efficaces (rentabilité) et meilleures (qualité), les entreprises optimisent leurs offres, éclaircissent leur stratégie, renforcent leurs forces commerciales et doivent consolider l'esprit d'équipe. C'est une bonne raison de croire en des lendemains meilleurs, non ?

Les meilleurs seront les derniers. Si il doit en rester qu'un, en ces temps qui courent, il s'agira du meilleur. La particulartié de cette crise, c'est que très vite on constate que les chaînes de productions ne sont pas les seules à trinquer (chômage technique et incertitude). Les cadres et managers sont impactés très vite par les enjeux de restructuration, et c'est un gage de clairvoyance. Il s'agit très tôt de mettre en lumière des maillons structurants, compétents mais surtout fédérateurs. Il est essentiel de savoir réunir pour avancer en 2009 !

Mon propos peut paraître "rêche", mais c'est une réflexion fondée sur des observations, et sans arrière pensée !

Pin it! 7 commentaires

Commentaires

  • "Je ne parlerai pas des licenciements que je déplore, mais des réorganisations internes.[...] C'est une bonne raison de croire en des lendemains meilleurs, non ?"

    les entreprises s'organisent pour faire tourner leur business avec toujours moins d'humain(e)s (les licencié(e)s dont tu ne parles pas justement)... donc il n'y a pas lieu de croire en des lendemains meilleurs sauf en interne dans ton entreprise si ça se passe bien pour toi.

    Je ne vois aucune raison pour que ça rende un(e) lecteur(trice) de ton blog "optimiste, courageux, déterminé, constructif et infiniment collaboratif..."

  • Bonsoir John. Je comprends ton retour, et avais conscience que le billet pouvait être interprété avec sévérité, ou tout au moins jugé comme "rêche" (désagréable). J'ai bien tenté de minimiser la dimension polémique du sujet, et éviter les préjugés sur ma vision ou situation personnelle. Je tente ici de parler aux lecteurs qui bien qu'à l'intérieur (encore en poste), sont submergés d'inquiétudes et d'interrogations au point de perdre la confiance individuelle, la cohésion de groupe et/ou la lucidité managériale nécessaire pour avancer. Encore plus aujourd'hui, qu'hier !

    Le débat peut très bien s'ouvrir et tous les avis sont à prendre. Je t'invite à m'écrire si tu souhaites poursuivre cet échange, ou proposer un billet "en réponse", que je publierai en ton nom. [via stephane_thorel@hotmail.fr]

  • étant en poste je ne vais pas prendre le temps de te faire une réponse de fond sur ce que je pense mais tu imagines aisément que cela ne tiendrait pas en 15 lignes.

    il ne faut pas minimiser ce qui peut générer de la discussion mais je te comprend car la ligne éditoriale de ton blog ce n'est pas la politique ni l'économie donc je tenais juste à relever le fait que sur ce post-là c'est bien la gestion globale de la crise économique qui importe et non pas la vision interne des entreprises... l'optimisation permanente en interne a des conséquences dramatiques sur les conditions de travail de chacun(e) parce que ce qui compte c'est bien le projet avec le CA ou la marge qui en sera dégagée plutôt qu'une réelle reconnaissance, la formation permanente, les possibilités d'évolution ou une véritable volonté politique de donner du taf à plus de monde au lieu d'en donner encore pus à ce qui en on déjà.

    c'est en gros comme si on se limitait à apporter une solution quantitative (plus de collaboration, de motivation...etc) alors que le problème de fond est d'ordre qualitatif (maximisation des dividendes reversés aux actionnaires, spéculation)...

    merci en tout cas d'avoir répondu à mon commentaire.
    on peut tout à fait débattre de tout ça à l'occasion quand je serai de retour à l'agence car si tu ne l'avais pas encore deviné nous bossons dans la même boîte...

  • L'échange reste ouvert avec plaisir d'autant que la machine à café nous réunira bien quelques minutes dans les jours qui viennent. Tu as bien compris que le propos de ce billet n'était pas politique et qu'il n'est pas coutume sur Ctoutcom de faire polémique. Je réfléchirai à deux fois avant de publier un sujet associé aussi explicitement au terme "crise". Je pense également que je ne suis pas un personnage "obscur" dans le paysage pro. Je te laisse en être juge, puisque tu as pu m'observer !

  • Hello,
    Moi je pense qu'il faut rester optimiste, mais il est sur qu'après la prise de parole qui a eu lieu hier, on a du mal à rester optimiste sur tout.
    Cela dit, ca permet à tous de se remettre en question, de se recentrer sur ses forces et de se perfectionner. Que ce soit pour les entreprises ou pour les salariés.
    Par contre, et c'est là ou la bas blesse, c'est que seul les meilleurs s'en sortiront, que restera t-il ensuite ?
    Bref, sans vouloir faire polémique, je pense qu'effectivement, chacun à son échelle a tout intérêt à rester optimiste et à se "battre".

  • Oui Elodie. Mais n'oublions pas également que l'union fait la force, et ce n'est pas moi, pas Ctoutcom, qui oublie que les synergies, la collaboration est une force... Ceux qu'on appelle "Les meilleurs" peuvent être organisés en team aidant ainsi les "moins armés" à profiter du groupe...

  • Puisses-tu dire vrai...

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