Métiers de la Communication, quelles sont les options du moment ?
La crise était annoncée depuis près d'un semestre, elle est aujourd'hui réalité, et sera demain probablement avérée dans des domaines d'activité très variés. Si la finance et l'immobilier ont été en première ligne, tous les annonceurs seront à priori impactés dans les mois qui viennent. Mais bien au-delà d'eux, c'est toute une chaîne de prestataires, de secteurs, en bref une économie de service à l'entreprise qui sera touchée. Après le primaire (agriculture), le secondaire (industrie) voici venu le temps d'une crise profonde pour le tertiaire "aussi" (service).

Dans ce contexte, on voit se déchaîner les passion sur le devenir de nos métiers. Du coin de l'oeil s'observe l'ensemble, et plus précisemment le secteur de la communication et voici quelques idées à échanger (hypothétiques ou avérées, à venir ou déjà présentes, fantasques ou inévitables) :

De vrais opportunités, mais aussi quelques aléas :

• Un marché de l'emploi dynamique (pour affronter demain, prévoyons dès maintenant des acteurs fiables et compétents)
• Une rationalisation de la profession
• Des mutations "métiers" accélérées (les agences de Comm' veulent faire du web, et les web agency plus de Comm'... Soit !)
• Des entités privilégiées, légères et indépendantes (des agences comme des start-up ?)
• Suspicion voire espionnage des collaborateurs (rentabilité, loyauté, performance, connivence...)
• Une explosion des offres de niches (richesse du marché et singularité des réponses/ offres)
• Une politique renforcée de la rentabilité (regard permatent sur les chiffres)
• Axer son développement sur ses spécificités (industrialisation vs créativité, local vs intrenatoinal, etc...)
• Valorisation accrue des structures et process agiles
• Renforcement de la communication (bien que son contrôle sera renforcé)
• Contrôle sur la communication personnelle des salariés (collaborateurs blogueurs et/ou "réseauteurs" sous surveillance ?
• Précarité et pression accentuées sur certains profils

Bref, une liste qui pourrait encore s'allonger de craintes et d'espoirs. Je devine une période riche, dynamique car en mouvement, nécessairement créative pour se distinguer, également "exigente" pour les plus bosseurs. Si il est vrai que le travail paie ou paiera, alors aucune inquiétude et vivement demain ! Seule conditions personnelles pour un tableau gagnant : des valeurs et des convictions partagées, des collaborations désintéressées, et de réelles synergies humaines. On s'engage dans une "époque" où la pertinence et donc la valeur ajoutée, prendra chaque jour plus d'importance dans nos métiers de conseil.