Je vous avais partagé ma démarche d'agrégation, lecture et curation de mes flux RSS en août, et m'étais enthousiasmé ici des évolutions de l'application mobile Feedly.

Il est sûre qu'ils ont à coeur de bien faire, car les versions se suivent et apportent sans cesse plus de confort. La démarche se veut itérative, ce qui assure une bonne compréhension des besoins et attentes mais occasionne une fréquence des mises à jour inhabituelle.

lire aussi : Bye bye Google Reader, bonjour Feedly

Les Elections américaines ont mobilisée les médias du monde entier mais pas seulement.

Les associations et communautés américaines en France se sont réunis pour l'occasion de la nuit des élections du 6 novembre, comme ici à l'Américan Business School du Groupe IGS. Tous les événements étaient relayés sur les réseaux sociaux des écoles dont la page Facebook de l'école américaine.

Les étudiants américains et de nombreux invités ont pu commenter le débat présidentiel, assister à des conférences prestigieuses et faire parler les urnes grâce à un bureau de votes présents dans le campus du Groupe IGS de Paris, situé rue Alexandre Parodi dansl le 10ème arrondissement.

Depuis plusieurs jours tout était aux couleurs américaines sur le campus. Pour le 6 novembre une organisation ambitieuse était déployée pour les étudiants du campus, des invités frannco-américains et surtout tous les visiteurs attendus pour une soirée portes ouvertes du campus Groupe IGS.

Le programme de la journée du 6 novembre s'est répartit en 3 temps forts,

• Toute la journée, l'ouverture et la tenue d'un bureau de vote pour les étudiants
• Dès 16h30, l'acceuil pour une soirée portes ouvertes avec maintien du bureau de vote
• 19h – 20h : dépouillement des votes et annonce des résultats / cocktail américain
• 20h : conference « How to become President : the backstages” avec André Chevalier,  spécialiste en communication politique et Curtis Richard Young, qui a collaboré pour la dernière campagne d’Obama
• Dès 21h, démarrage de la soirée Elections animée par le BDA du Groupe IGS : cocktail, pom pom girls / rodéo / initiation à la country / Basket … jusqu'au bout de la nuit !

L'ambiance a été électrique et enthousiaste jusque tard dans la nuit.

Une situation presque banale au bord d'une piscine. Un insecte flotte inanimé sur la surface de l'eau chlorée. Mon fils fasciné de découvrir qu'il s'agit d'une grosse libellule rouge (on est en Tunisie) s'empresse de la repêcher pour l'observer. Il l'examine et commence à faire des grimaces. Je me sens obligé d'intervenir devant tant de scepticisme "Qu'est ce qu'il y a ?". Il me répond qu'elle est morte.

Attristé il me demande ce qu'il doit en faire. La question qui va tout changer !

Sans réfléchir et pour faire face à sa tristesse, je lui propose de la poser sur une table au soleil pour "La faire sécher qu'on la ramène en France" (oui j'ai honte). Un peu pervers, je pensais bien faire. Nous pouvions envisager de l'épingler dans un cadre en mode "ma première découverte de voyageur" (mon fils a 6 ans). J'aimais l'idée car ma femme et moi le rêvons voyageur et lui se voit aventurier et "découvreur".

Bref. Tout cela évolue normalement. La libellule sèche et mon fils l'observe béa. Quelques minutes plus tard, je m'approche avec compassion de mon fils attristé toujours. J'aperçois alors l'abdomen se gonfler et se vider (d'air ?). J'alerte mon fils alors réjoui. L'insecte ne bouge pas, ne réagit pas. Ses pattes restent "emmêlées", les ailes immobilisent et le corps figé.

La seconde phase s'enclenche. Mon fils décide de motiver son nouvel ami à vivre. Il lui apporte des fleurs, convaincu que le pollens est un fortifiant naturel pour la libellule. Il lui confectionne un lit fleuri (image funèbre ?) .

Je repars à mes occupations, un peu honteux de laisser mon fils croire qu'il va la sauver. Mais il doit apprendre l'attente, l'engagement et l'échec le cas échéant.

Probablement choquée par l'eau fraîche et le chlore, la libellule retrouve des forces et finit par s'accrocher au doigt de son sauveur. Toujours immobile, je la crois d'abord agrippé par simple "faculté mécanique" (l'anatomie de ses pattes munies de crochets).

Elle poursuit en remettant de l'ordre dans ses pattes, les ailes se gonflent d'air, le corps frétillent de temps a autre. La libellule vit ! Revit !

Mon fils vient fièrement me montrer la libellule qui bouge. malgré ça elle reste accrochée à son sauveur (il est fier de le préciser). Il me dit : "Est que tu savais que les libellules ne meurt pas pour toujours ?"

La libellule partage alors quelques heure de convalescence avec mon fils, attire l'attention des gens autour de nous avant de s'envoler légère et libérée de son fardo : la mort !

Morale : Quand un enfant vous demandera ce qu'il fait d'un animal inanimé (hors mort attroce of course), laissez-le croire qu'il peut encore agir, au mieux laissez-le observer les choses. Il y a parfois des miracles, qui dans mon histoire vraie, apporte beaucoup de confiance et de satisfaction à un enfant !

Il se sent bien plus aventurier d'avoir sauvé cet insecte que de l'avoir "épinglé" dans la chambre en France comme mon regard d'adulte le lui avait suggéré. Bien à vous

J'entends qu'il faudrait à tout prix trouver des différences entre les deux entreprises. Tentons d'interpréter des passerelles, différences de point de vue, et ajustements de perception.

NB: Si un jour vous êtes amenés à passer de l'agence à l'annonceur, il y a quelques "observations terrain" à connaître. Libre à vous de les accepter ou les faire évoluer parce qu'aucune situation ne se ressemble et que le temps qui passe est là pour ajuster le quotidien.

Le monde de l'agence déforme la réalité. C'est important d'en être conscient très tôt.

Une agence se doit d'être dans l'air du temps et avec une durée variable de réalisation de projet de 2 mois à 12 mois. Ce qui induit qu'elle est en anticipation de plusieurs mois sur les pratiques de communication. En ça l'agence n'est pas différente de l'entreprise cliente. Cette dernière a un devoir d'anticipation différent de l'agence ; elle doit anticiper son propre marché produit ou métier.

Aussi les deux trajectoires paraissent isolées. La qualité essentielle d'un professionnel est de concilier ces deux environnements pour modéliser une "vision commune".   je suis convaincu que la capacité de migration de l'agence vers l'annonceur d'un profil tient en cette qualité à entendre et adapter la méthodologie et la vision (projection de votre expertise et de celle de votre entreprise).

"Souvent en agence les profils "friment" de leur expertise propre et ignorent les injonctions marché du client". Manque d'empathie et d'écoute.

On entend "mon client ne se rend pas compte de la pertinence de mon dispositif" ou "ils passent à côté d'une innovation. Il ne peut pas dire que je ne l'ai pas identifié et prévenu" ou "On va encore faire moyen parce que le client est frileux"

Ce premier point m'amène naturellement à parler de conduite de changement et de méthodologie d'accompagnement à l'innovation. C'est essentiel et l'innovation tient parfois du détail. Dites à un client qui commercialise depuis 25 ans un produit blanc, qu'il doit saisir le marché de la personnalisation. C'est génial pour vous parce que dans les attentes, dans vos prez de planning strat. depuis des années. Mais le client devra être convaincu au delà du "génial, merci de cette révélation" parce qu'il devra revoir son process de fabrication, ses délais de fabrication, ses stocks, son marketing, son positionnement prix...

La conduite d'un tel changement échappe aux compétences de nombreuses agences. Si vous avez su apporter des innovations à votre client, même légères à vos yeux, alors vous serez capable de progresser en agence et surtout chez l'annonceur.

Chez ce dernier, on ne plébiscite pas les collaborateurs les plus créatifs mais ceux qui réalisent des projets créatifs. C'est donc le SAVOIR FAIRE qui importe. Normal ?! Contrairement aux ressources d'agences, l'entreprise possède des personnels à périmiètre défini (son marché, ses produits, ses moyens). L'employeur et vous-même avez un contrat moral pour aller au bout des chantiers engagés, qu'ils soient nécessaires ou innovants.

note perso : Mon conseil est de savoir appréhender l'environnement de l'annonceur avec toute la mesure nécessaire de ses "traits" culturels, financiers, environnementaux tout en conservant le ressor créatif qu'il attend de vous. Etre rationnel et libre à la fois de proposer des ruptures, qui soient mises sous contrôle par votre expérience et abouties grâce à vos compétences.

Découvrez une vidéo prospective qui se veut plus immersive que les scenarii habituels. Le storytelling est donc aussi l'arme secrète des technophiles et visionnaires pour évangéliser et partager un monde à porter de Data & Devices. Sur fond de course poursuite, vivez les technologies pervasives et augmentées tel que j'ai pu le partager depuis 2007 dans prospectives digitales et usages puis 2009 avec l'Ubimedia.

Merci de François Verron (twitter/FrancoisVerron - son blog Strat'market place) de m'en avoir fait part lors d'un petit déj parisien.