Le récent blog de fullsix, est-il une initiative politique de l'agence interactive ?
Communiquer par la crainte (contexte de crise revendiqué) ressemble bien à un procédé de communication politique, et permet souvent de porter ses messages avec plus de force et ainsi faire adhérer à ses actes. Dans le cas évoqué, on constate pour le moment que les ficelles de la dite communication de crise, ne font appel qu'à des règles de bon sens, qui s'appliquent avec ou non la crise pour toile de fond. La communication de crise n'est là que pour rappeler l'importance de la réactivité, de l'écoute, de l'échange et de la transparence.

L'initiative de Fullsix est très intéressante et pour tout vous dire, j'aurai aimé être le premier à monter un blog sur le sujet (pour SQLI et pour moi). Néanmoins, les risques de cette prise de parole existent et l'urgence avec laquelle Le dirigeant de Fullsix publie, m'interroge sur la nature opportuniste plus que posée (réfléchie) de la démarche. De plus l'usage alternatif et pas toujours très clair, des termes récession et crise, me laisse perplexe.

Et vous, que pensez-vous de cette initiative ?
Quels sont les risques et opportunités que cette initiative, vous évoquent ?

ps : Je reste déçu que le modérateur de ce blog n'ai pas accédé à mon souhait de commenter l'un des articles de la semaine dernière.

Nombreuses sont les initiatives sur le web, d'annonceurs conscients de la portée croissante des actions et de leurs retombées. Le web compte pour lui de vrais forces et a su pallier à certains écueils, comme la mesure de ROI, grâce à des outils et indices devenus performants (mesure du trafic, tracking parcours, Tx d'abandons de sites complets et de tâches, ...). Plus que le marquage d'un site, il s'agit maintenant de mesurer la performance d'un dispositif étendu, et du monitoring de campagnes généralistes ou ciblées. Quelques lignes pour rappeler que toutes les actions des marques ne se concentrent plus sur les seuls sites jadis visibles : le corporate, le rh et/ ou du produit.

Les marques sont inégales sur ce terrain, c'est une réalité. Tandis que certaines ont l'opportunité de multiplier les points d'entrée, d'autres pensent devoir préserver un territoire online réduit (contrôle de sa comm, frilosité technologique, contexte métier ?). Par opposition des sites "institutionnels" qui s'étoffent de fonctionnalités et messages (sorte de couteau suisse), d'espaces dits dédiés (pour cibler les discours), des marques explorent l'infini grand via les medias sociaux. Le message est alors exposé aux "quatre coins de la toile", fragmenté par cibles et par conséquent adressé de manière complémentaire et pertinente aux différentes cibles de la marque. Les extrêmes existent, mais ne constituent pas en l'état des réponses satifaisantes. Chaque marque doit s'appuyer sur ses valeurs d'entreprises, ses produits et messages, ainsi que ses cibles pour bâtir avec son agence la meilleure stratégie (et son planning). Cette dernière est singulière et dépend aussi de la nature évolutive et expérimentale du web lui-même. Donc aucune urgence ou pression à trouver LA solution, mais pertinent d'initier la réflexion par des actes : mettre mes contenus à disposition sur des plateformes vidéo ? Créer et mettre à jour une fiche wikipédia sur ma société ? Bénéficier de la visibilité d'un réseau ? Entrer en contact avec ma cible sur des forums ou blogs ? Voici 3 exemples pour démarrer (tester)...

Le sujet est largement traité sur le blog e-marketing garden.

Google soigne le lancement de son G1 et permet en avant-première aux plus impatients de manipuler l'interface, pour le moment par l'intermédiaire de la souris. Faites vous donc dès maintenant une idée de l'interface, qui tourne sur le système Android grâce à l'émulateur en ligne disponible.

Dopées aux phéromones et révélatrices d'une forte empreinte hédoniste sur notre époque, deux spots se répondent de manière inattendu et avec une quasi exactitude de ton. Zoom subjectif sur deux pubs qui m'ont marqué à leur découverte, posté dans la catégorie Marketing de Soi.

A gauche, l'homme moderne en quête de pouvoir, prétendant être maître de son environnement et des personnes qui l'entourent. Il explore sans retenu tous ses désirs. Les ellipses (avancées rapides et fréquentes par coupes) traduisent à la fois l'assurance du personnage et sa relation au temps. L'ère du tout numérique a modifié notre rapport au temps et la notion du présent (Tout en un clic). Le film est menée au rythme trépidant de claquements de doigts. Le rapport à l'argent n'échappe pas l'énumération des codes réunis pour ce portrait. 
Cet homme-là, quel flambeur !

A droite, une femme explosive se présente à nous, que dis-je MADAME. Elle impose immédiatement son statut social, son appartenance à la société "établie". Elle s'épanouit largement dans son rôle de femme et au-delà dévoilant avec élégance (noir & blanc) ses charmes sans les revendiquer. Rébellion dont ses charmes sont complices ou jeu sur les apparences (femme garçonne/ belle mais pas seulement, etc...). Les femmes de la société d'aujourd'hui militent pour une confiance en elles sans faille (épilation, chirurgie, contraception ... tout est sous contrôle). D'inspiration rock, le film montre une femme garçonne, prétendant au même titre que l'homme vivre librement tous ses désirs. Les femmes ne se contentent plus de murmurer des mots doux et rassurants mais vivent à 100% leur rôle. Elles sont devenues sans complexe technophile, militante, ambitieuse professionnellement, web addict, se mettent en quête d'argent, de pouvoir, et des hommes.
Cette femme-là, quel macho !

Alors, pourquoi parler de Marketing de Soi ?
Me définir au travers de mon sexe et de ce qu'il représente dans la société. Aucune surprise si je vous dis que la pub est créée pour vous mettre en scène (A). Portrait fidèle ou mise en scène de héro modernes, vous devez vous identifier (I). Pas tant par vos actions quotidiennes mais par vos fantasmes et vos aspirations les plus intimes (D), la pub nourrit nos égos, stimulant notre confiance nécessaires pour provoquer l'acte d'achat (A). Les pubs présentées ne sont-elles pas un portrait fidèle de nos héro modernes : influenceurs (bloggosphère ?), puissants (nos grands patrons), riches (pays émergents), beaux (ambassadeur de marque), ... êtes-vous dans la cible ?

Pour ceux qui ont suivi la piste de l'A-I-D-A, je vous rappelle qu'il s'agit d'une "théorie" appliquée au parcours client, selon 4 étapes : porter l'Attention sur, susciter l'Intérêt, stimuler le Désir, provoquer l'Achat. 

Y'aurait tellement à dire d'une pub, conçue de codes socio-culturelles, de références diverses, et de "projections" issues de notre inconscient ou de nos héro (fantasmes) pour la plupart ! A vous de commenter ?