Militant pour des créations "utiles" et populaires, Philippe Starck s'intéresse aujourd'hui plus que jamais à l’écologie : "Je regrette que mon boulot soit le design. Le design produit plus de choses stupides alors que depuis des années je me suis acharné à défendre l’importance d’une vie avec moins d’objets ! Mais ma position est un peu ambigüe..."

Fort d'une énième remise en question, notre "égo-designer" s'apprête à commercialiser une invention développée avec la société italienne de générateur d’énergie Pramac : une éolienne de toit pour tous. C'est au Green Energy Design, salon du design écologique qui s'est déroulé à Milan en mai, que le designer a présenté ce qui sera la première éolienne individuelle à bas coût. 6 modèles devraient voir le jour de sa colloboration avec Pramac pour un prix de vente entre 300 et 400 euros, couvrant  selon les modèles de 20 à 60% des besoins domestiques.

Le design épuré et aérien de la main de Starck fait de l'éolienne un objet esthétique en plus d'être optimisé pour remplir sa fonction. Dans sa version translucide l'éolienne sera donc virtuellement invisible. Elle existera également en couleurs ou en alu et sera commercialisée à partir de septembre 2008. Ce produit sera vendu bien en dessous du coût classique des installations de ce type. C'est là la réelle victoire de Starck. Ce dernier est en train de se pencher sur des films solaires imprimables et adaptables à des fenêtres existantes. L'écologie interpelle, mais aussi intéresse les designers et industriels par son potentiel d'évolution vers une consommation de masse. Le design démocratique serait donc un marché encore très juteux !

En collaboration avec la Redoute ou les 3 suisses, Starck n'en est pas à son coup d'essai en matière de démarche responsable : la maison en bois à contrsuire soi-même distribuée par la Redoute, ou bien son appel aux consciences avec une collection de "non-produits pour les non-consommateurs", ou encore par la création d'une "compagnie de nourritures biologiques". Si starck est reconnu pour sa volonté de créer pour le plus grand nombre à l'exemple de la première "brosse à dent design", il n'en ai pas moins provocateur et pour cela apprécié des collectionneurs et autres fortunes arrogantes d'un "monde capitaliste". Pour exemple, sa création la plus signifiante et provocante, les lampes aux supports de fusil-mitrailleur kalachnikov.

Cela faisait un moment que je souhaitais partager cette info avec vous, et il a suffit d'une inspiration heureuse ce dimanche (à vous d'en juger !) pour un photomontage d'illustration de mon article, pour que je me lance.

Le Grand Palais offre un espace virtuel en ligne, au plus grand nombre. L'endroit est certe majesteux, mais le manque d'interactivité se fait vite ressentir. Si les "visites virtuelles" remplissent un rôle d'abord immersif, il est essentiel d'y associer la dimension pédagogique, par des contenus pertinents et/ou de l'interactivité (enrichir l'expérience utilisateur).

Parti-pris étonnant
Les vues inédites du site proposent un traitement bien particulier. Les copyrights sont disposés au dos des photos, manipulables grâce à un rendu flash très en vogue en ce moment.

Assumer la rupture
La mise en oeuvre d'une interface riche est heureuse, surtout dans ce cas pour "sublimer" ce haut de lieu de la capitale, déjà reconnu dans le monde entier. L'interface riche doit autant que possible se prolonger par un nouvel habillage du site, qui évite toute sensation de rupture (ex : visite 3D dans un site Html comme ici). Le site du Grand Palais a su préservé une certaine cohérence dans le parcours d'accueil de l'internaute. La page d'accueil est graphiquement proche de la visite, à laquelle il est possible  d'accéder dès son arrivée.

La situation se complique lorsque l'internaute passe par la visite virtuelle, vers une page de contenu. La redirection est violente, tant sur l'aspect graphique général que sur l'ergonomie de navigation, plus préjudiciable. Les pages profondes non relookées sont en rupture totale, donc première réaction : Où suis-je parti ? 

...bon surf !

Pour la rentrée 2008, Thalassa, émission devenue incontournable du petit écran, semble se mettre en quête d'une approche plus militante ou cherche simplement à moderniser sa formule. Qu'en pensez vous ?

Thalassa lance une rubrique participative intitulée "Les sentinelles du Littoral". Qu'il s'agisse de déposer un sujet sur le forum ou un contenu (vidéo, photo, ou article) Thalassa propose en quelques une sorte de partager avec les internautes l'engagement "Littoral". Préserver sa qualité de vie et vivre sa passion, voilà un levier performant pour faire adhérer les passionnés et "recruter" de nouvelles figures (photographes amateurs, bénévoles d'associations, élus locaux, militants...). Comme Nicolas Hulot aux dernières présidentielles, Thalassa propose une mobilisation par "le plus grand nombre".

Initiative participative et passionnée (sujet oblige) à suivre....
Perso j'adhère à l'idée, persuadé que la passion de chacun pour sa qualité de vie et son patrimoine est un moteur encore sous-estimé comme levier de communication mais aussi et surtout d'engagement (entreprenariat, bénévolat, démarche personnelle responsable...). Energie, qui a pour mérite d'être conquérente et inconditionnellement positive.

Redif - La vidéo tourne depuis janvier sur le web, mais la revoir ne peut que redonner le moral en cette période de rentrée (morose), et nous faire patienter jusqu'aux vacances d'hiver !

Ken Block, créateur de la marque DC Shoes est à l'origine de cette décharge massive d'adrénaline mise dans la boîte avec soin (et sur le web pour le plus grand nombre). Au volant d'une Subaru Impreza joueuse et généreusement motorisée, l’ancien pilote de rallye s'éclate.

Pas écolo, mais fun !

"La recette du site s'annoncerait donc "sur le papier" aussi simple qu'intéressante."

Les premières secondes sur le site sont dédié à une présentation animée agréablement fluide, bien qu'assez "pauvre graphiquement" (on ne peut pas tout avoir !). Quelques instants plus tard ou grâce à un clic "skip intro", nous voilà arrivé sur une page d'accueil au profil portail d'information. Page relativement structurée dont on distingue rapidement le menu thématique à gauche, qui permet  l'accès à des contenus. On les imagine volontiers agrégés de sites tiers (partenariat sur les contenus), ou bien co-produit pour l'occasion par les différentes marques représentées, reconnues de leur secteur (ex : Genevière Lethu). Peu de contenus sont à ce jour disponible toutefois. Le second accès redirige vers des offres privilégiés pour les clients volswagen (uniquement) à la manière d'un ventes privés.

Il est possible de se déplacer dans cette ville virtuelle grâce à une carte cliquable située en bas à gauche comme dans un jeu de plateau, qui je vous le rappelle contient un espace financement (1), une salle de spectacle (2), une concession (3), ainsi q'un quartier dont vous découvrirez plusieurs habitants prescripteurs des modèles de la marque automobile (4). Les déplacement se font "par les airs", à coup de travelling arrière et fondus de transition. Le tout reste parfaitement fluide.

Une débauche de vidéo s'invite dans chacun des univers. Une hôtesse pour la salle de spectacle, un "personas" pour présenter le véhicule du voisin, ainsi que quelques "spicrines" pour les autres univers. A part un bug sur la partie financement, je n'ai pas été fouillé le site. Il mérite avant cela d'être alimenté en contenus et ofres, ainsi qu'éprouvé par les internautes (en masse). Les fonctionnalités de "partage" sont peu visibles à ce jour, et ce que je regrette (si je peux me permettre) c'est le manque de hiérarchie des offres (information produit "vw", réclame sur des divertissements ou produits divers, communautaire, sites d'annonces (prétention d'un e-réseau de l'occasion de la marque ?)...

N'ayant pas eu le vice de me déclarer client VW dès ma première inscription, j'ai été stoppé dans mes investigations et ma navigation (Des accès restreints pour conséquence... et peut-être aussi par manque de contenus). Si le site a réellement été proposé en beta-test à un fichier de clients abonnés au site www.vw-france.com, on regrette alors que le site ne soit pas plus vivant et riche de contenus. Dans l'absolu, je dirai que le site est intéressant parce qu'entre autre il surfe sur l'incontestable vague des interfaces immersives. L'exercice est pertinent compte tenu de l'attente des internautes, d'autant que la fluidité est au rendez-vous et qu'en plus de ça la dimension portail d'information rencontre un franc succès sur le web. Là où nous pouvons nous poser des questions (inhérentes à ce type de projet) c'est dans la rencontre réussie avec un public nombreux. L'enjeu est double : Attirer et fidéliser les marques contributrices du portail (offres et contenus), mais aussi trouver sa légitimité auprès du grand public dans la délivrance d'informations officielles et dites exclusives, et enfin la prise en main des espaces communataires. La réussite repose sur des critères parfois bien trop subjectifs pour être anticipés et comblés par les concepteurs de site, mais il est vrai qu'une interface plus créative graphiquement et plus orientée fonctionnalités (hiérarchie et accès) m'aurai poussé à plus d'enthousiasme.

Détail qui a son importance : Regardez bien la manoeuvre de VW ! Les informations collectés sur vous et présente dans les onglets de la rubrique "mes préférences", sont méticuleusement qualifiée et détaillée. Serait-il un site "feu de paille" dont l'objectif est en réalité le recrutement massif de coordonnées en base client (pour la force de vente vw ?).

Anecdote : Le site semble (à ce jour) référencé par les moteurs de recherche via les seules pages "mentions légales" et "crédits". Par essence, ce sont certainement les pages repoussoirs d'un site (sauf si il s'agit d'une manoeuvre pour promouvoir les agences et SSII impliquées).