Calder déclarait "augmenter ses jouets" dès l'age de 8 ans... (mercredi, 15 juillet 2009)

Déambulant dans les étages centre Georges Pompidou ce lundi, j'ai visité l'exposition Calder, Les années parisiennes. Dans les années trente où "Paris est une fête", c'est un tout jeune Calder, ingénieux et ingénieur qui parcours la ville à la recherche de l'inspiration et du défi créatif.

Si la visite m'a plu dans l'ensemble, je n'ai pas pu m'empêcher de m'arrêter plus longuement dans une salle dédiée au jouets que Alexander Calder se fabriquait dès l'âge de 8 ans. Craignant l'ennui de leur fils, les parents du jeune garçon lui ont confié quelques outils pour qu'il explore les matériaux et objets de son quotidien. Rapidement intéressé par les pièces de bois, il s'est mit dès 8 ans à imaginer, dessiner puis réaliser les jouets de ses rêves.

Il réalisait des objets aux comportements mobiles, évolutifs et aléatoires, soumis à l'imaginaire d'une scène de vie, d'un spectacle comme ci-dessus, l'une de ses réalisations majeures Le Cirque. En juin 1929, il confiera à Edouard Raymond qu'il cherchait ainsi très jeune, à "augmenter ses jouets".

L'augmentation du réel est une des notions centrales du moment, aujourd'hui au coeur de concepts comme la ville 2.0, le relationnel augmenté, l'infomobilité, etc... Mais ce sont déjà des procédés ou projets réels, la réalité augmentée mobile, table interactive, et personal device, ... En parlant d'augmentation, avez-vous vu la bande annonce G.I. Joe - Le réveil du Cobra, qui met en scène des "combinaisons accélératrices" ou encore lu l'excellent billet de mon binôme Ubimedia, évocant l'augmentation de notre mobilité physique au travers de chaussures "rollers".

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